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<?xml version="1.0"?>
<!-- English Revision : 1138616 -->
<!-- French translation : Lucien GENTIS -->
<!-- Reviewed by : Vincent Deffontaines -->
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-->
<modulesynopsis metafile="core.xml.meta">
<name>core</name>
<description>Fonctionnalités de base du serveur HTTP Apache toujours
disponibles</description>
<status>Core</status>
<directivesynopsis>
<name>AcceptFilter</name>
<description>Permet d'optimiser la configuration d'une socket pour
l'écoute d'un protocole</description>
<syntax>AcceptFilter <var>protocole</var> <var>filtre
d'acceptation</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<compatibility>Disponible depuis la version 2.3.3 sous Windows et 2.1.5
sur les autres plates-formes.</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet d'effectuer une optimisation de la socket
d'écoute d'un type de protocole en fonction du système
d'exploitation. Le but premier est de faire en sorte que le noyau
n'envoie pas de socket au processus du serveur jusqu'à ce que
des données soient reçues, ou qu'une requête HTTP complète soit mise
en tampon. Seuls les <a
sektion=9">Filtres d'acceptation de FreeBSD</a>, le filtre plus
primitif <code>TCP_DEFER_ACCEPT</code> sous Linux, et la version
optimisée d'AcceptEx() de Windows sont actuellement supportés.</p>
<p>L'utilisation de l'argument <code>none</code> va désactiver tout
filtre d'acceptation pour ce protocole. Ceci s'avère utile pour les
protocoles qui nécessitent l'envoi de données par le serveur en
premier, comme <code>ftp:</code> ou <code>nntp</code>:</p>
<example>AcceptFilter nntp none</example>
<p>Les noms de protocoles par défaut sont <code>https</code> pour le
port 443 et <code>http</code> pour tous les autres ports. Pour
spécifier un autre protocole à utiliser avec un port en écoute,
ajoutez l'argument <var>protocol</var> à la directive <directive
module="mpm_common">Listen</directive>.</p>
<p>Sous FreeBSD, les valeurs par défaut sont :</p>
<example>
AcceptFilter http httpready <br/>
AcceptFilter https dataready
</example>
<p>Le filtre d'acceptation <code>httpready</code> met en tampon des
requêtes HTTP entières au niveau du noyau. Quand une requête
entière a été reçue, le noyau l'envoie au serveur. Voir la page de
manuel de <a
sektion=9">accf_http(9)</a> pour plus de détails. Comme les requêtes
HTTPS sont chiffrées, celles-ci n'autorisent que le filtre <a
sektion=9">accf_data(9)</a>.</p>
<p>Sous Linux, les valeurs par défaut sont :</p>
<example>
AcceptFilter http data <br/>
AcceptFilter https data
</example>
<p>Le filtre <code>TCP_DEFER_ACCEPT</code> de Linux ne supporte pas
la mise en tampon des requêtes http. Toute valeur autre que
<code>none</code> active le filtre <code>TCP_DEFER_ACCEPT</code>
pour ce protocole. Pour plus de détails, voir la page de
manuel Linux de <a
<p>Sous Windows, les valeurs par défaut sont :</p>
<example>
AcceptFilter http data <br/>
AcceptFilter https data
</example>
<p>Le module MPM pour Windows mpm_winnt utilise la directive
AcceptFilter comme commutateur de l'API AcceptEx(), et ne supporte
pas la mise en tampon du protocole http. Deux valeurs utilisent
l'API Windows AcceptEx() et vont recycler les sockets réseau entre
les connexions. <code>data</code> attend jusqu'à ce que les données
aient été transmises comme décrit plus haut, et le tampon de données
initiales ainsi que les adresses réseau finales sont tous extraits
grâce à une seule invocation d'AcceptEx(). <code>connect</code>
utilise l'API AcceptEx(), extrait aussi les adresses réseau finales,
mais à l'instar de <code>none</code>, la valeur <code>connect</code>
n'attend pas la transmission des données initiales.</p>
<p>Sous Windows, <code>none</code> utilise accept() au lieu
d'AcceptEx(), et ne recycle pas les sockets entre les connexions.
Ceci s'avère utile pour les interfaces réseau dont le pilote est
défectueux, ainsi que pour certains fournisseurs de réseau comme les
pilotes vpn, ou les filtres anti-spam, anti-virus ou
anti-spyware.</p>
</usage>
<seealso><directive>Protocol</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AcceptPathInfo</name>
<description>Les ressources acceptent des informations sous forme d'un
nom de chemin en fin de requête.</description>
<syntax>AcceptPathInfo On|Off|Default</syntax>
<default>AcceptPathInfo Default</default>
<contextlist><context>server config</context>
<context>virtual host</context><context>directory</context>
<context>.htaccess</context></contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Disponible dans Apache httpd version 2.0.30 et
supérieures</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir si les requêtes contenant des
informations sous forme d'un nom de chemin suivant le nom d'un
fichier réel (ou un fichier qui n'existe pas dans un répertoire qui
existe) doivent être acceptées ou rejetées. Les scripts peuvent
accéder à cette information via la variable d'environnement
<code>PATH_INFO</code>.</p>
<p>Supposons par exemple que <code>/test/</code> pointe vers un
<code>/more</code> à la variable d'environnement
<code>PATH_INFO</code>.</p>
<p>L'argument de la directive <directive>AcceptPathInfo</directive>
possède trois valeurs possibles :</p>
<dl>
<dt><code>Off</code></dt><dd>Une requête ne sera acceptée que si
elle correspond à un chemin qui existe. Par conséquent, une requête
contenant une information de chemin après le nom de fichier réel
renverra une erreur "404 NOT FOUND".</dd>
<dt><code>On</code></dt><dd>Une requête sera acceptée si la partie
principale du chemin correspond à un fichier existant. Dans
fichier valide.</dd>
<dt><code>Default</code></dt><dd>Le traitement des requêtes est
déterminé par le <a
href="/handler.html">gestionnaire</a> responsable de la requête.
Le gestionnaire de base pour les fichiers normaux rejette par défaut
les requêtes avec <code>PATH_INFO</code>. Les gestionnaires qui
servent des scripts, comme<a
href="mod_isapi.html">isapi-handler</a>, acceptent en général par
défaut les requêtes avec <code>PATH_INFO</code>.</dd>
</dl>
<p>Le but premier de la directive <code>AcceptPathInfo</code> est de
vous permettre de remplacer le choix du gestionnaire d'accepter ou
de rejeter <code>PATH_INFO</code>. Ce remplacement est nécessaire
par exemple, lorsque vous utilisez un <a
href="mod_include.html">INCLUDES</a>, pour générer un contenu basé
sur <code>PATH_INFO</code>. Le gestionnaire de base va en général
rejeter la requête, et vous pouvez utiliser la configuration
suivante pour utiliser un tel script :</p>
<example>
<Files "mes-chemins.shtml"><br />
<indent>
Options +Includes<br />
SetOutputFilter INCLUDES<br />
AcceptPathInfo On<br />
</indent>
</Files>
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AccessFileName</name>
<description>Nom du fichier de configuration distribué</description>
<syntax>AccessFileName <var>nom-du-fichier</var>
[<var>nom-du-fichier</var>] ...</syntax>
<default>AccessFileName .htaccess</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Au cours du traitement d'une requête, le serveur recherche le
premier fichier de configuration existant à partir de la liste
de noms dans chaque répertoire composant le chemin du document, à
partir du moment où les fichiers de configuration distribués sont <a
href="#allowoverride">activés pour ce répertoire</a>. Par exemple
:</p>
<example>
AccessFileName .acl
</example>
<p>avant de renvoyer le document
pour y lire d'éventuelles directives, à moins quelles n'aient été
désactivées avec</p>
<example>
<Directory /><br />
<indent>
AllowOverride None<br />
</indent>
</Directory>
</example>
</usage>
<seealso><directive module="core">AllowOverride</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AddDefaultCharset</name>
<description>Paramètre jeu de caractères par défaut à ajouter quand le
<syntax>AddDefaultCharset On|Off|<var>jeu de caractères</var></syntax>
<default>AddDefaultCharset Off</default>
<contextlist><context>server config</context>
<context>virtual host</context><context>directory</context>
<context>.htaccess</context></contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>Cette directive spécifie une valeur par défaut pour le paramètre
jeu de caractères du type de média (le nom d'un codage de
caractères) à ajouter à une réponse, si et seulement si le type de
tout jeu de caractères spécifié dans le corps de la réponse via un
élément <code>META</code>, bien que cet effet dépende en fait
souvent de la configuration du client de l'utilisateur. La
définition de <code>AddDefaultCharset Off</code> désactive cette
fonctionnalité. <code>AddDefaultCharset On</code> ajoute un jeu de
caractères par défaut de <code>iso-8859-1</code>. Toute autre valeur
peut être définie via le paramètre <var>jeu de caractères</var>, qui
doit appartenir à la liste des <a
href="http://www.iana.org/assignments/character-sets">valeurs de
jeux de caractères enregistrés par l'IANA</a> à utiliser dans les
types de média Internet (types MIME).
Par exemple :</p>
<example>
AddDefaultCharset utf-8
</example>
<p>La directive <directive>AddDefaultCharset</directive> ne doit
être utilisée que lorsque toutes les ressources textes auxquelles
elle s'applique possèdent le jeu de caractère spécifié, et qu'il est
trop contraignant de définir leur jeu de caractères
individuellement. Un exemple de ce type est l'ajout du paramètre jeu
de caractères aux ressources comportant un contenu généré, comme les
scripts CGI hérités qui peuvent être vulnérables à des attaques de
type cross-site scripting à cause des données utilisateurs incluses
dans leur sortie. Notez cependant qu'une meilleur solution consiste
à corriger (ou supprimer) ces scripts, car la définition d'un jeu de
caractères par défaut ne protège pas les utilisateurs qui ont activé
la fonctionnalité "Détection automatique de l'encodage des
caractères" dans leur navigateur.</p>
</usage>
<seealso><directive module="mod_mime">AddCharset</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AllowEncodedSlashes</name>
<description>Détermine si les séparateurs de chemin encodés sont
autorisés à transiter dans les URLs tels quels</description>
<syntax>AllowEncodedSlashes On|Off|NoDecode</syntax>
<default>AllowEncodedSlashes Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<compatibility>Disponible dans Apache httpd version 2.0.46 et
supérieures. L'option NoDecode est disponible depuis la version
2.3.12.</compatibility>
<usage>
<p>La directive <directive>AllowEncodedSlashes</directive> permet
l'utilisation des URLs contenant des séparateurs de chemin
encodés dans la partie chemin
(<code>%2F</code> pour <code>/</code> et même <code>%5C</code> pour
<code>\</code> sur les systèmes concernés).</p>
<p>Avec la valeur par défaut, <code>Off</code>, de telles URLs sont
refusées et provoquent le renvoi d'une erreur 404 (Not found).</p>
<p>Avec la valeur <code>On</code>, ces URLs sont acceptées, et les
slashes encodés sont décodés comme tout autre caractère codé.</p>
<p>Avec la valeur <code>NoDecode</code>, ces URLs sont acceptées,
mais les slashes codés ne sont pas décodés et laissés dans leur état
codé.</p>
<p>Définir <directive>AllowEncodedSlashes</directive> à
<code>On</code> est surtout utile en association avec
<code>PATH_INFO</code>.</p>
<note><title>Note</title>
<p>Si le codage des slashes dans la partie chemin est nécessaire,
l'utilisation de l'option <code>NoDecode</code> est fortement
recommandée par mesure de sécurité. Permettre le décodage des
slashes pourrait éventuellement induire l'autorisation de chemins
non sûrs.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">AcceptPathInfo</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AllowOverride</name>
<description>Types de directives autorisées dans les fichiers
<code>.htaccess</code></description>
<syntax>AllowOverride All|None|<var>type directive</var>
[<var>type directive</var>] ...</syntax>
<default>AllowOverride None à partir de la version 2.3.9, AllowOverride
All pour les versions antérieures</default>
<contextlist><context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Lorsque le serveur trouve un fichier <code>.htaccess</code> (dont
le nom est défini par la directive <directive
module="core">AccessFileName</directive>), il doit savoir lesquelles
des directives placées dans ce fichier sont autorisées à modifier la
configuration préexistante.</p>
<note><title>Valable seulement dans les sections
<Directory></title>
La directive <directive>AllowOverride</directive> ne peut être
utilisée que dans les sections <directive type="section"
module="core">Directory</directive> définies sans expressions
rationnelles, et non dans les sections <directive
type="section" module="core">Location</directive>, <directive
module="core" type="section">DirectoryMatch</directive> ou
<directive type="section" module="core">Files</directive>.
</note>
<p>Lorsque cette directive est définie à <code>None</code>, les
fichiers <a href="#accessfilename">.htaccess</a> sont totalement
ignorés. Dans ce cas, le serveur n'essaiera même pas de lire les
fichiers <code>.htaccess</code> du système de fichiers.</p>
<p>Lorsque cette directive est définie à <code>All</code>, toute
directive valable dans le <a
href="directive-dict.html#Context">Contexte</a> .htaccess sera
autorisée dans les fichiers <code>.htaccess</code>.</p>
<p>L'argument <var>type directive</var> peut contenir les
groupements de directives suivants :</p>
<dl>
<dt>AuthConfig</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives d'autorisation (<directive
module="mod_authn_dbm">AuthDBMGroupFile</directive>,
<directive module="mod_authn_dbm">AuthDBMUserFile</directive>,
<directive module="mod_authz_groupfile">AuthGroupFile</directive>,
<directive module="mod_authn_core">AuthName</directive>,
<directive module="mod_authn_core">AuthType</directive>, <directive
module="mod_authn_file">AuthUserFile</directive>, <directive
module="mod_authz_core">Require</directive>, <em>etc...</em>).</dd>
<dt>FileInfo</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives qui contrôlent les types de
documents (directives <directive
module="core">ErrorDocument</directive>, <directive
module="core">ForceType</directive>, <directive
module="mod_negotiation">LanguagePriority</directive>,
<directive module="core">SetHandler</directive>, <directive
module="core">SetInputFilter</directive>, <directive
module="core">SetOutputFilter</directive>, et directives du
module <module>mod_mime</module> Add* et Remove*), des metadonnées
des documents (<directive
module="mod_headers">Header</directive>, <directive
module="mod_headers">RequestHeader</directive>, <directive
module="mod_setenvif">SetEnvIf</directive>, <directive
module="mod_setenvif">SetEnvIfNoCase</directive>, <directive
module="mod_setenvif">BrowserMatch</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieExpires</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieDomain</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieStyle</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieTracking</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieName</directive>), des directives du
module <module>mod_rewrite</module> <directive
module="mod_rewrite">RewriteEngine</directive>, <directive
module="mod_rewrite">RewriteOptions</directive>, <directive
module="mod_rewrite">RewriteBase</directive>, <directive
module="mod_rewrite">RewriteCond</directive>, <directive
module="mod_rewrite">RewriteRule</directive>) et de la directive
<directive module="mod_actions">Action</directive> du module
<module>mod_actions</module>.
</dd>
<dt>Indexes</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives qui contrôlent l'indexation
des répertoires (<directive
module="mod_autoindex">AddDescription</directive>,
<directive module="mod_autoindex">AddIcon</directive>, <directive
module="mod_autoindex">AddIconByEncoding</directive>,
<directive module="mod_autoindex">AddIconByType</directive>,
<directive module="mod_autoindex">DefaultIcon</directive>, <directive
module="mod_dir">DirectoryIndex</directive>, <directive
module="mod_autoindex">FancyIndexing</directive>, <directive
module="mod_autoindex">HeaderName</directive>, <directive
module="mod_autoindex">IndexIgnore</directive>, <directive
module="mod_autoindex">IndexOptions</directive>, <directive
module="mod_autoindex">ReadmeName</directive>,
<em>etc...</em>).</dd>
<dt>Limit</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives contrôlant l'accès au serveur
(<directive
module="mod_authz_host">Allow</directive>, <directive
module="mod_authz_host">Deny</directive> et <directive
module="mod_authz_host">Order</directive>).</dd>
<dt>Options[=<var>Option</var>,...]</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives contrôlant les fonctionnalités
spécifiques d'un répertoire (<directive
module="core">Options</directive> et <directive
module="mod_include">XBitHack</directive>). "Options" doit être
suivi d'un signe "égal", puis d'une liste d'options séparées par des
virgules (pas d'espaces) ; ces options doivent être définies à
l'aide de la commande <directive
module="core">Options</directive>.</dd>
</dl>
<p>Exemple :</p>
<example>
AllowOverride AuthConfig Indexes
</example>
<p>Dans l'exemple ci-dessus, toutes les directives qui ne font
partie ni du groupe <code>AuthConfig</code>, ni du groupe
<code>Indexes</code>, provoquent une erreur "internal
server error".</p>
<note><p>Pour des raisons de sécurité et de performance, ne
définissez pas <code>AllowOverride</code> à autre chose que
<code>None</code> dans votre bloc <code><Directory /></code>.
Recherchez plutôt (ou créez) le bloc <code><Directory></code>
qui se réfère au répertoire où vous allez précisément placer un
fichier <code>.htaccess</code>.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">AccessFileName</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>CGIMapExtension</name>
<description>Technique permettant de localiser l'interpréteur des
scripts CGI</description>
<syntax>CGIMapExtension <var>chemin CGI</var> <var>.extension</var></syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>NetWare uniquement</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de contrôler la manière dont Apache httpd trouve
l'interpréteur servant à exécuter les scripts CGI. Par exemple, avec
les fichiers scripts CGI possédant une extension <code>.foo</code>
seront passés à l'interpréteur FOO.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ContentDigest</name>
<description>Active la génération d'un en-tête <code>Content-MD5</code>
dans la réponse HTTP</description>
<syntax>ContentDigest On|Off</syntax>
<default>ContentDigest Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>Options</override>
<status>Expérimental</status>
<usage>
<p>Cette directive active la génération d'un en-tête
<code>Content-MD5</code> selon les définitions des RFC 1864 et
2616.</p>
<p>MD5 est un algorithme permettant de générer un condensé (parfois
appelé "empreinte") à partir de données d'une taille aléatoire ; le
degré de précision est tel que la moindre altération des données
d'origine entraîne une altération de l'empreinte.</p>
<p>L'en-tête <code>Content-MD5</code> permet de vérifier
l'intégrité de la réponse HTTP dans son ensemble. Un serveur mandataire
ou un client peut utiliser cet en-tête pour rechercher une
éventuelle modification accidentelle de la réponse au cours de sa
transmission. Exemple d'en-tête :</p>
<example>
Content-MD5: AuLb7Dp1rqtRtxz2m9kRpA==
</example>
<p>Notez que des problèmes de performances peuvent affecter votre
serveur, car l'empreinte est générée pour chaque requête (il n'y a
pas de mise en cache).</p>
<p>L'en-tête <code>Content-MD5</code> n'est envoyé qu'avec les
documents servis par le module <module>core</module>, à l'exclusion
de tout autre module. Ainsi, les documents SSI, les sorties de
scripts CGI, et les réponses à des requêtes partielles (byte range)
ne comportent pas cet en-tête.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>DefaultType</name>
<description>Les seuls effets de cette directive sont des émissions
d'avertissements si sa valeur est différente de <code>none</code>. Dans
les versions précédentes, DefaultType permettait de spécifier un type de
média à assigner par défaut au contenu d'une réponse pour lequel aucun
autre type de média n'avait été trouvé.
</description>
<syntax>DefaultType <var>type média|none</var></syntax>
<default>DefaultType none</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>L'argument <code>none</code> est disponible dans les
versions d'Apache httpd 2.2.7 et supérieures. Tous les autres choix sont
DESACTIVÉS à partir des version 2.3.x.</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive a été désactivée. Pour la compatibilité
ascendante avec les anciens fichiers de configuration, elle peut
être spécifiée avec la valeur <code>none</code>, c'est à dire sans
type de médium par défaut. Par exemple :</p>
<example>
DefaultType None
</example>
<p><code>DefaultType None</code> n'est disponible que dans les
versions d'Apache 2.2.7 et supérieures.</p>
<p>Utilisez le fichier de configuration mime.types et la directive
<directive module="mod_mime">AddType</directive> pour configurer
l'assignement d'un type de médium via les extensions de fichiers, ou
la directive <directive module="core">ForceType</directive> pour
attribuer un type de médium à des ressources spécifiques. Dans le
cas contraire, le serveur enverra sa réponse sans champ d'en-tête
Content-Type, et le destinataire devra déterminer lui-même le type
de médium.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Define</name>
<description>Permet de définir une variable</description>
<syntax>Define <var>nom-paramètre</var> [<var>valeur-paramètre</var>]</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Avec un seul paramètre, l'effet de la directive
<directive>Define</directive> est identique à celui de l'argument
<code>-D</code> du programme <program>httpd</program>. Il permet de
modifier le comportement des sections <directive module="core"
type="section">IfDefine</directive> sans avoir à ajouter d'argument
<code>-D</code> au sein des scripts de démarrage.</p>
<p>De plus, le second paramètre permet d'affecter une valeur à la
variable définie par le premier. Cette variable peut être référencée
dans le fichier de configuration via la syntaxe <code>${VAR}</code>.
La portée de la variable est toujours globale, et n'est jamais
limitée à la section de configuration courante.</p>
<example>
<IfDefine TEST><br/>
Define servername test.example.com<br/>
</IfDefine><br/>
<IfDefine !TEST><br/>
Define servername www.example.com<br/>
Define SSL<br/>
</IfDefine><br/>
</example>
<p>Le caractère ":" est interdit dans les noms de variables afin
d'éviter les conflits avec la syntaxe de la directive <directive
module="mod_rewrite">RewriteMap</directive>.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Directory</name>
<description>Regroupe un ensemble de directives qui ne s'appliquent
qu'au répertoire concerné du système de fichiers, à ses
sous-répertoires, et à leur contenu.</description>
<syntax><Directory <var>chemin répertoire</var>>
... </Directory></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Les balises <directive type="section">Directory</directive> et
<code></Directory></code> permettent de regrouper un ensemble
de directives qui ne s'appliquent qu'au répertoire précisé,
à ses sous-répertoires, et aux fichiers situés dans ces
sous-répertoires. Toute directive
autorisée dans un contexte de répertoire peut être utilisée.
<var>chemin répertoire</var> est soit le chemin absolu d'un
répertoire, soit une chaîne de caractères avec caractères génériques
utilisant la comparaison Unix de style shell. Dans une chaîne de
caractères avec caractères génériques, <code>?</code> correspond à
un caractère quelconque, et <code>*</code> à toute chaîne de
caractères. Les intervalles de caractères <code>[]</code> sont aussi
autorisés. Aucun caractère générique ne peut remplacer le caractère
`/', si bien que l'expression <code><Directory
/*/public_html></code> ne conviendra pas pour le chemin
/home/*/public_html></code> conviendra. Exemple :</p>
<example>
<indent>
Options Indexes FollowSymLinks<br />
</indent>
</Directory>
</example>
<note>
<p>Soyez prudent avec l'argument <var>chemin répertoire</var> : il
doit correspondre exactement au chemin du système de fichier
qu'Apache httpd utilise pour accéder aux fichiers. Les directives
comprises dans une section <code><Directory></code> ne
s'appliqueront pas aux fichiers du même répertoire auxquels on
aura accédé via un chemin différent, per exemple via un lien
symbolique.</p>
</note>
<p> Les <glossary ref="regex">Expressions rationnelles</glossary>
peuvent aussi être utilisées en ajoutant le caractère
<code>~</code>. Par exemple :</p>
<example>
<Directory ~ "^/www/.*/[0-9]{3}">
</example>
<p>pourra correspondre à tout répertoire situé dans /www/ et dont le
nom se compose de trois chiffres.</p>
<p>Si plusieurs sections <directive
type="section">Directory</directive> (sans expression rationnelle)
correspondent au répertoire (ou à un de ses parents) qui contient le
document, les directives de la section <directive
type="section">Directory</directive> dont le chemin est le plus
court sont appliquées en premier, en s'intercalant avec les
directives des fichiers <a href="#accessfilename">.htaccess</a>. Par
exemple, avec</p>
<example>
<Directory /><br />
<indent>
AllowOverride None<br />
</indent>
</Directory><br />
<br />
<Directory /home><br />
<indent>
AllowOverride FileInfo<br />
</indent>
</Directory>
</example>
le chemin suivant :</p>
<ul>
<li>Aplication de la directive <code>AllowOverride None</code>
(qui désactive les fichiers <code>.htaccess</code>).</li>
<li>Application de la directive <code>AllowOverride
FileInfo</code> (pour le répertoire <code>/home</code>).</li>
<li>Application de toute directive <code>FileInfo</code> qui se
</ul>
<p>Les directives associées aux répertoires sous forme d'expressions
rationnelles ne sont prises en compte qu'une fois toutes les
directives des sections sans expressions rationnelles appliquées.
Alors, tous les répertoires avec expressions rationnelles sont
testés selon l'ordre dans lequel ils apparaissent dans le fichier de
configuration. Par exemple, avec</p>
<example>
<Directory ~ abc$><br />
<indent>
# ... directives here ...<br />
</indent>
</Directory>
</example>
<p>la section avec expression rationnelle ne sera prise en compte
qu'après les sections <directive
type="section">Directory</directive> sans expression rationnelle
et les fichiers <code>.htaccess</code>. Alors, l'expression
et la section <directive type="section">Directory</directive>
correspondante s'appliquera.</p>
<p><strong>Notez que la politique d'accès par défaut
dans les sections <code><Directory /></code> consiste à
autoriser tout accès sans restriction. Ceci signifie qu'Apache httpd va servir tout fichier
correspondant à une URL. Il est recommandé de modifier cette
situation à l'aide d'un bloc du style</strong></p>
<example>
<Directory /><br />
<indent>
Require all denied<br />
</indent>
</Directory>
</example>
<p><strong>puis d'affiner la configuration pour les répertoires que vous
voulez rendre accessibles. Voir la page <a
href="/misc/security_tips.html">Conseils à propos de sécurité</a>
pour plus de détails.</strong></p>
<p>Les sections <directive type="section">Directory</directive> se situent
type="section">Directory</directive> ne peuvent pas être imbriquées
et ne sont pas autorisées dans les sections <directive module="core"
type="section">Limit</directive> ou <directive module="core"
type="section">LimitExcept</directive>.</p>
</usage>
<Directory>, <Location> et <Files></a> pour des
explications à propos de la manière dont ces différentes sections se
combinent entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>DirectoryMatch</name>
<description>Regroupe des directives qui s'appliquent au contenu de répertoires
du système de fichiers correspondant à une expression rationnelle</description>
<syntax><DirectoryMatch <var>regex</var>>
... </DirectoryMatch></syntax>
<contextlist><context>server config
</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Les balises <directive type="section">DirectoryMatch</directive>
et <code></DirectoryMatch></code> permettent de regrouper un
ensemble de directives qui ne s'appliqueront qu'au répertoire
précisé (et aux fichiers qu'il contient), comme pour la section <directive
module="core" type="section">Directory</directive>. Cependant, le
répertoire est précisé sous la forme d'une <glossary
ref="regex">expression rationnelle</glossary>. Par exemple :</p>
<example>
<DirectoryMatch "^/www/(.+/)?[0-9]{3}">
</example>
<p>conviendrait pour les sous-répertoires de <code>/www/</code> dont
le nom se compose de trois chiffres.</p>
<note><title>Compatibilité</title>
Avant la version 2.3.9, cette directive s'appliquait aussi aux
sous-répertoires (comme la directive <directive module="core"
type="section">Directory</directive>), et ne tenait pas compte du
symbole de fin de ligne ($). Depuis la version 2.3.9, seuls les
répertoires qui correspondent à l'expression sont affectés par les
directives contenues dans la section.
</note>
<note><title>slash de fin</title>
Cette directive s'applique aux requêtes pour des répertoires avec
ou sans slash de fin ; les expressions contenant un symbole de fin
de ligne ($) doivent donc faire l'objet d'une attention
particulière.
</note>
</usage>
<seealso><directive type="section" module="core">Directory</directive>
pour une description de la manière dont les expressions rationnelles
sont traitées en présence d'autres sections <directive
type="section">Directory</directive> sans expressions rationnelles</seealso>
<seealso><a
href="/sections.html">Comment fonctionnent les sections
<Directory>, <Location> et <Files></a> pour une
explication à propos de la manière dont ces différentes sections se
combinent entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>DocumentRoot</name>
<description>Racine principale de l'arborescence des documents visible
depuis Internet</description>
<syntax>DocumentRoot <var>chemin répertoire</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir le répertoire à partir duquel
<program>httpd</program> va servir les fichiers. S'il ne correspond
pas à un <directive module="mod_alias">Alias</directive>, le chemin
de l'URL sera ajouté par le serveur à la racine des documents afin
de construire le chemin du document recherché. Exemple :</p>
<example>
</example>
répertoire</var> n'est pas un chemin absolu, il est considéré comme
relatif au chemin défini par la directive <directive
module="core">ServerRoot</directive>.</p>
<p>Le répertoire défini par la directive
<directive>DocumentRoot</directive> ne doit pas comporter de slash
final.</p>
</usage>
correspondance des URLs avec le système de fichiers</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Else</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliquent que si la
condition correspondant à la section <directive type="section"
module="core">If</directive> ou <directive type="section"
module="core">ElseIf</directive> précédente n'est pas satisfaite par la
requête à l'exécution</description>
<syntax><Else> ... </Else></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La section <directive type="section">Else</directive> applique
les directives qu'elle contient si et seulement si les conditions
correspondant à la section <directive type="section">If</directive>
ou <directive type="section">ElseIf</directive> immédiatement
supérieure et dans la même portée n'ont pas été satisfaites. Par
exemple, dans :</p>
<example>
<If "-z req('Host')"><br/>
...<br/>
</If><br/>
<Else><br/>
...<br/>
</Else><br/>
</example>
<p>La condition de la section <directive
type="section">If</directive> serait satisfaite pour les requêtes
<directive type="section">Else</directive> le serait pour les
requêtes comportant un en-tête <var>Host:</var>.</p>
</usage>
<seealso><directive type="section" module="core">If</directive></seealso>
<seealso><directive type="section" module="core">ElseIf</directive></seealso>
<Files></a> pour une explication de la manière dont ces
différentes section se combinent entre elles lorsqu'une requête est
reçue. Les directives <directive type="section">If</directive>,
<directive type="section">ElseIf</directive>, et <directive
type="section">Else</directive> s'appliquent en dernier.</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>ElseIf</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliquent que si la
condition correspondante est satisfaite par une requête à l'exécution,
alors que la condition correspondant à la section <directive
type="section" module="core">If</directive> ou <directive
type="section">ElseIf</directive> précédente ne l'était pas.</description>
<syntax><ElseIf <var>expression</var>> ... </ElseIf></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La section <directive type="section">ElseIf</directive> applique
les directives qu'elle contient si et seulement si d'une part la
condition correspondante est satisfaite, et d'autre part la condition
correspondant à la section <directive type="section">If</directive>
ou <directive type="section">ElseIf</directive> de la même portée ne
l'est pas. Par exemple, dans :</p>
<example>
...<br/>
</If><br/>
<ElseIf "-R '10.0.0.0/8'"><br/>
...<br/>
</ElseIf><br/>
<Else><br/>
...<br/>
</Else><br/>
</example>
<p>La condition correspondant à la section <directive
type="section">ElseIf</directive> est satisfaite si l'adresse
distante de la requête appartient au sous-réseau 10.0.0.0/8, mais
</usage>
Apache</a>, pour une référence complète et d'autres exemples.</seealso>
<seealso><directive type="section" module="core">If</directive></seealso>
<seealso><directive type="section" module="core">Else</directive></seealso>
<Files></a> pour une explication de la manière dont ces
différentes section se combinent entre elles lorsqu'une requête est
reçue. Les directives <directive type="section">If</directive>,
<directive type="section">ElseIf</directive>, et <directive
type="section">Else</directive> s'appliquent en dernier.</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>EnableMMAP</name>
<description>Utilise la projection en mémoire (Memory-Mapping) pour
lire les fichiers pendant qu'ils sont servis</description>
<syntax>EnableMMAP On|Off</syntax>
<default>EnableMMAP On</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>Cette directive définit si <program>httpd</program> peut utiliser
la projection en mémoire (Memory-Mapping) quand il doit lire le contenu
d'un fichier pendant qu'il est servi. Par défaut, lorsque le
traitement d'une requête requiert l'accès aux données contenues dans
un fichier -- par exemple, pour servir un fichier interprété par le
serveur à l'aide de <module>mod_include</module> -- Apache httpd projette
le fichier en mémoire si le système d'exploitation le permet.</p>
<p>Cette projection en mémoire induit parfois une amélioration des
performances. Sur certains systèmes cependant, il est préférable de
désactiver la projection en mémoire afin d'éviter certains problèmes
opérationnels :</p>
<ul>
<li>Sur certains systèmes multi-processeurs, la projection en
mémoire peut dégrader les performances du programme
<program>httpd</program>.</li>
<li>S'il fait l'objet d'une projection en mémoire par
<program>httpd</program>, la suppression ou la troncature d'un
fichier peut provoquer un crash de <program>httpd</program> avec une
erreur de segmentation.</li>
</ul>
<p>Pour les configurations de serveur sujettes à ce genre de
problème, il est préférable de désactiver la projection en mémoire
des fichiers servis en spécifiant :</p>
<example>
EnableMMAP Off
</example>
<p>Pour les montages NFS, cette fonctionnalité peut être
explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant
:</p>
<example>
<Directory "/chemin vers montage NFS">
<indent>
EnableMMAP Off
</indent>
</Directory>
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>EnableSendfile</name>
<description>Utilise le support sendfile du noyau pour servir les
fichiers aux clients</description>
<syntax>EnableSendfile On|Off</syntax>
<default>EnableSendfile Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Disponible dans les versions 2.0.44 et
supérieures. Par défaut à Off depuis la version 2.3.9.</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive définit si le programme <program>httpd</program>
peut utiliser le support sendfile du noyau pour transmettre le
contenu des fichiers aux clients. Par défaut, lorsque le traitement
d'une requête ne requiert pas l'accès aux données contenues dans un
fichier -- par exemple, pour la transmission d'un fichier statique
-- Apache httpd utilise sendfile pour transmettre le contenu du fichier
sans même lire ce dernier, si le système d'exploitation le
permet.</p>
<p>Ce mécanisme sendfile évite la séparation des opérations de
lecture et d'envoi, ainsi que les réservations de tampons. sur
certains systèmes cependant, ou sous certains systèmes de fichiers,
il est préférable de désactiver cette fonctionnalité afin d'éviter
certains problèmes opérationnels :</p>
<ul>
<li>Certains systèmes peuvent présenter un support sendfile
défectueux que le système de compilation n'a pas détecté, en
particulier si les exécutables ont été compilés sur une autre
machine, puis copiés sur la première avec un support sendfile
défectueux.</li>
<li>Sous Linux, l'utilisation de sendfile induit des bogues lors de
la récupération des paquets de vérification TCP (TCP-checksum) avec
certaines cartes réseau lorsqu'on utilise IPv6.</li>
<li>Sous Linux sur Itanium, <code>sendfile</code> peut s'avérer incapable de
traiter les fichiers de plus de 2 Go.</li>
<li>Avec un montage réseau de <directive
module="core">DocumentRoot</directive> (par exemple NFS, SMB, CIFS,
FUSE), le
noyau peut s'avérer incapable de servir un fichier de ce montage
réseau en passant par son propre cache.</li>
</ul>
<p>Pour les configurations de serveur non sujettes à ce genre de
problème, vous pouvez activer cette fonctionnalité en
spécifiant :</p>
<example>
EnableSendfile On
</example>
<p>Pour les montages réseau, cette fonctionnalité peut être
explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant
:</p>
<example>
<Directory "/chemin vers montage réseau">
<indent>
EnableSendfile Off
</indent>
</Directory>
</example>
<p>Veuillez noter que la configuration de la directive
<directive>EnableSendfile</directive> dans un contexte de répertoire
ou de fichier .htaccess n'est pas supportée par
<module>mod_cache_disk</module>. Le module ne prend en compte la
définition de <directive>EnableSendfile</directive> que dans un
contexte global.
</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Error</name>
<description>Interrompt la lecture de la configuration avec un message
d'erreur personnalisé</description>
<syntax>Error <var>message</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<compatibility>à partir de la version 2.3.9</compatibility>
<usage>
<p>Si une erreur peut être détectée dans la configuration, souvent
un module manquant, cette
directive peut être utilisée pour générer un message d'erreur
personnalisé, et interrompre la lecture de la configuration. </p>
<example><title>Exemple</title>
# vérification du chargement de mod_include<br />
<IfModule !include_module><br />
Error mod_foo nécessite mod_include. Chargez-le via LoadModule.<br />
</IfModule><br />
<br />
# vérification de la définition de SSL ou (exclusif) NOSSL<br />
<IfDefine SSL><br />
<IfDefine NOSSL><br />
Error SSL et NOSSL sont définies. Vous devez définir soit l'une,
soit l'autre.<br />
</IfDefine><br />
</IfDefine><br />
<IfDefine !SSL><br />
<IfDefine !NOSSL><br />
Error Vous devez définir une et une seule des deux variables SSL
ou NOSSL.<br />
</IfDefine><br />
</IfDefine><br />
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ErrorDocument</name>
<description>Document que le serveur renvoie au client en cas
d'erreur</description>
<syntax>ErrorDocument <var>code erreur</var> <var>document</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>Apache httpd peut traiter les problèmes et les erreurs de quatre
manières,</p>
<ol>
<li>afficher un simple message d'erreur au contenu fixe</li>
<li>afficher un message personnalisé</li>
<li>rediriger vers un <var>chemin d'URL</var> local pour traiter
le problème ou l'erreur</li>
<li>rediriger vers une <var>URL</var> externe pour traiter
le problème ou l'erreur</li>
</ol>
<p>La première option constitue le comportement par défaut; pour
choisir une des trois autres options, il faut configurer Apache à
l'aide de la directive <directive>ErrorDocument</directive>, suivie
du code de la réponse HTTP et d'une URL ou d'un message. Apache
httpd fournit parfois des informations supplémentaires à propos du
problème ou de l'erreur.</p>
<p>Les URLs peuvent commencer par un slash (/) pour les chemins web
locaux (relatifs au répertoire défini par la directive <directive
module="core">DocumentRoot</directive>), ou se présenter sous la
forme d'une URL complète que le client pourra résoudre.
Alternativement, un message à afficher par le navigateur pourra être
fourni. Exemples :</p>
<example>
ErrorDocument 500 http://foo.example.com/cgi-bin/tester<br />
ErrorDocument 401 /subscription_info.html<br />
ErrorDocument 403 "Désolé, vous n'avez pas l'autorisation d'accès
aujourd'hui"
</example>
<p>De plus, on peut spécifier la valeur spéciale <code>default</code>
pour indiquer l'utilisation d'un simple message d'Apache httpd codé en
dur. Bien que non nécessaire dans des circonstances normales, la
spécification de la valeur <code>default</code> va permettre de
rétablir l'utilisation du simple message d'Apache httpd codé en dur pour
les configurations qui sans cela, hériteraient d'une directive
<directive>ErrorDocument</directive> existante.</p>
<example>
<indent>
ErrorDocument 404 default<br />
</indent>
</Directory>
</example>
<p>Notez que lorsque vous spécifiez une directive
<directive>ErrorDocument</directive> pointant vers une URL distante
(c'est à dire tout ce qui commence par le préfixe http), le serveur
HTTP Apache va
envoyer une redirection au client afin de lui indiquer où trouver le
document, même dans le cas où ce document se trouve sur le serveur
local. Ceci a de nombreuses conséquences dont la plus importante
réside dans le fait que le client ne recevra pas le code d'erreur
original, mais au contraire un code de statut de redirection. Ceci
peut en retour semer la confusion chez les robots web et divers
clients qui tentent de déterminer la validité d'une URL en examinant
le code de statut. De plus, si vous utilisez une URL distante avec
<code>ErrorDocument 401</code>, le client ne saura pas qu'il doit
demander un mot de passe à l'utilisateur car il ne recevra pas le
code de statut 401. C'est pourquoi, <strong>si vous utilisez une
directive <code>ErrorDocument 401</code>, elle devra faire référence
à un document par le biais d'un chemin local.</strong></p>
<p>Microsoft Internet Explorer (MSIE) ignore par défaut les messages
d'erreur générés par le serveur lorsqu'ils sont trop courts et
remplacent ses propres messages d'erreur "amicaux". Le seuil de
taille varie en fonction du type d'erreur, mais en général, si la
taille de votre message d'erreur est supérieure à 512 octets, il y a
peu de chances pour que MSIE l'occulte, et il sera affiché par ce
dernier. Vous trouverez d'avantage d'informations dans l'article de
la base de connaissances Microsoft <a
>Q294807</a>.</p>
<p>Bien que la plupart des messages d'erreur internes originaux
puissent être remplacés, ceux-ci sont cependant conservés dans
certaines circonstances sans tenir compte de la définition de la
directive <directive module="core">ErrorDocument</directive>. En
particulier, en cas de détection d'une requête mal formée, le
processus de traitement normal des requêtes est immédiatement
interrompu, et un message d'erreur interne est renvoyé, ceci afin de
se prémunir contre les problèmes de sécurité liés aux requêtes mal
formées.</p>
<p>Si vous utilisez mod_proxy, il est en général préférable
d'activer <directive
module="mod_proxy">ProxyErrorOverride</directive> afin d'être en
mesure de produire des messages d'erreur personnalisés pour le
compte de votre serveur d'origine. Si vous n'activez pas
ProxyErrorOverride, Apache httpd ne générera pas de messages d'erreur
personnalisés pour le contenu mandaté.</p>
</usage>
personnalisation des réponses</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ErrorLog</name>
<description>Définition du chemin du journal des erreurs</description>
<syntax> ErrorLog <var>chemin fichier</var>|syslog[:<var>facility</var>]</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ErrorLog</directive> permet de définir le
nom du fichier dans lequel le serveur va journaliser toutes les
erreurs qu'il rencontre. Si le <var>chemin fichier</var> n'est pas
absolu, il est considéré comme relatif au chemin défini par la
directive <directive module="core">ServerRoot</directive>.</p>
<example><title>Exemple</title>
</example>
<p>Si le <var>chemin fichier</var> commence par une barre verticale
"<code>(|)</code>", il est considéré comme une commande à lancer pour traiter la
journalisation de l'erreur.</p>
<example><title>Exemple</title>
</example>
redirigés</a> pour plus d'informations.</p>
<p>L'utilisation de <code>syslog</code> à la place d'un nom de
fichier active la journalisation via syslogd(8) si le système le
supporte. Le dispositif syslog par défaut est <code>local7</code>,
mais vous pouvez le modifier à l'aide de la syntaxe
<code>syslog:<var>facility</var></code>, où <var>facility</var> peut
être remplacé par un des noms habituellement documentés dans la page
de man syslog(1). Le dispositif syslog <code>local7</code> est
global, et si il est modifié dans un serveur virtuel, le dispositif
final spécifié affecte l'ensemble du serveur</p>
<example><title>Exemple</title>
ErrorLog syslog:user
</example>
<p>SECURITE : Voir le document <a
href="/misc/security_tips.html#serverroot">conseils à propos de
sécurité</a> pour des détails sur les raisons pour lesquelles votre
sécurité peut être compromise si le répertoire contenant les
fichiers journaux présente des droits en écriture pour tout autre
utilisateur que celui sous lequel le serveur est démarré.</p>
<note type="warning"><title>Note</title>
<p>Lors de la spécification d'un chemin de fichier sur les
plates-formes non-Unix, on doit veiller à n'utiliser que des
slashes (/), même si la plate-forme autorise l'utilisation des
anti-slashes (\). Et d'une manière générale, il est recommandé de
n'utiliser que des slashes (/) dans les fichiers de
configuration.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">LogLevel</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ErrorLogFormat</name>
<description>Spécification du format des entrées du journal des erreurs</description>
<syntax> ErrorLog [connection|request] <var>format</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<compatibility>Disponible depuis la version 2.3.9 d'Apache</compatibility>
<usage>
<p>La directive <directive>ErrorLogFormat</directive> permet de
spécifier quelles informations supplémentaires vont être enregistrées
dans le journal des erreurs en plus du message habituel.</p>
<example><title>Exemple simple</title>
ErrorLogFormat "[%t] [%l] [pid %P] %F: %E: [client %a] %M"
</example>
<p>La spécification de <code>connection</code> ou
<code>request</code> comme premier paramètre permet de définir des
formats supplémentaires, ce qui a pour effet de journaliser des
informations additionnelles lorsque le premier message est
enregistré respectivement pour une connexion ou une requête
spécifique. Ces informations additionnelles ne sont enregistrées
connexion ou d'une requête ne génère aucun message dans le journal,
alors aucune information additionnelle n'est enregistrée.</p>
<p>Il peut arriver que certains items de la chaîne de format ne
produisent aucune sortie. Par exemple, l'en-tête Referer n'est
présent que si le message du journal est associé à une requête et s'il
est généré à un moment où l'en-tête Referer a déjà été lu par le
client. Si aucune sortie n'est générée, le comportement par défaut
consiste à supprimer tout ce qui se trouve entre l'espace précédent
et le suivant. Ceci implique que la ligne de journalisation est
divisée en champs ne contenant pas d'espace séparés par des espaces.
Si un item de la chaîne de format ne génère aucune sortie,
l'ensemble du champ est omis. Par exemple, si l'adresse distante
<code>%a</code> du format <code>[%t] [%l] [%a] %M </code> n'est
pas disponible, les crochets qui l'entourent ne seront eux-mêmes pas
enregistrés. Il est possible d'échapper les espaces par un anti-slash
afin qu'ils ne soient pas considérés comme séparateurs de champs.
La combinaison '% ' (pourcentage espace) est un délimiteur de
champ de taille nulle qui ne génère aucune sortie.</p>
<p>Ce comportement peut être changé en ajoutant des modificateurs à
l'item de la chaîne de format. Le modificateur <code>-</code>
(moins) provoque l'enregistrement d'un signe moins si l'item
considéré ne génère aucune sortie. Pour les formats à enregistrement
modificateur <code>+</code> (plus). Si un item ne générant aucune
sortie possède le modificateur plus, la ligne dans son ensemble est
omise.</p>
<p>Un modificateur de type entier permet d'assigner un niveau de
sévérité à un item de format. L'item considéré ne
sera journalisé que si la sévérité du message n'est pas
plus haute que le niveau de sévérité spécifié. Les
valeurs possibles vont de 1 (alert) à 15 (trace8), en passant par 4
(warn) ou 7 (debug).</p>
<p>Certains items de format acceptent des paramètres supplémentaires
entre accolades.</p>
<table border="1" style="zebra">
<columnspec><column width=".2"/><column width=".8"/></columnspec>
<tr><th>Chaîne de format</th> <th>Description</th></tr>
<tr><td><code>%%</code></td>
<td>Le signe pourcentage</td></tr>
<td>Adresse IP et port distants</td></tr>
<td>Adresse IP et port locaux</td></tr>
<tr><td><code>%...{name}e</code></td>
<td>Variable d'environnement de requête <code>name</code></td></tr>
<td>Nom du fichier source et numéro de ligne de l'appel du
journal</td></tr>
<tr><td><code>%...{name}i</code></td>
<td>En-tête de requête <code>name</code></td></tr>
<td>Nombre de requêtes persistantes pour cette connexion</td></tr>
<td>Sévérité du message</td></tr>
<td>Identifiant journal de la requête</td></tr>
<tr><td><code>%...{c}L</code></td>
<td>Identifiant journal de la connexion</td></tr>
<tr><td><code>%...{C}L</code></td>
<td>Identifiant journal de la connexion si utilisé dans la
portée de la connexion, vide sinon</td></tr>
<td>Nom du module qui effectue la journalisation du message</td></tr>
<tr><td><code>%M</code></td>
<td>Le message effectif</td></tr>
<tr><td><code>%...{name}n</code></td>
<td>Note de requête <code>name</code></td></tr>
<td>Identifiant du processus courant</td></tr>
<td>Identifiant du thread courant</td></tr>
<tr><td><code>%...{g}T</code></td>
<td>Identifiant unique de thread système du thread courant
(l'identifiant affiché par la commande <code>top</code> par
exemple ; seulement sous Linux pour l'instant)</td></tr>
<td>L'heure courante</td></tr>
<tr><td><code>%...{u}t</code></td>
<td>L'heure courante avec les microsecondes</td></tr>
<tr><td><code>%...{cu}t</code></td>
<td>L'heure courante au format compact ISO 8601, avec les
microsecondes</td></tr>
<td>Le nom de serveur canonique <directive
module="core">ServerName</directive> du serveur courant.</td></tr>
<td>Le nom de serveur du serveur qui sert la requête en accord
avec la définition de la directive <directive module="core"
>UseCanonicalName</directive>.</td></tr>
<tr><td><code>\ </code> (anti-slash espace)</td>
<td>Espace non délimiteur</td></tr>
<tr><td><code>% </code> (pourcentage espace)</td>
<td>Délimiteur de champ (aucune sortie)</td></tr>
</table>
<p>L'item de format identifiant journal <code>%L</code> génère un
identifiant unique pour une connexion ou une requête. Il peut servir
à déterminer quelles lignes correspondent à la même connexion ou
requête ou quelle requête est associée à tel connexion. Un item de
format <code>%L</code> est aussi disponible dans le module
<module>mod_log_config</module>, mais il permet dans ce contexte de
corréler les entrées du journal des accès avec celles du journal des
erreurs. Si le module <module>mod_unique_id</module> est chargé,
c'est son identifiant unique qui sera utilisé comme identifiant de
journal pour les requêtes.</p>
<example><title>Exemple (assez similaire au format par défaut)</title>
ErrorLogFormat "[%{u}t] [%-m:%l] [pid %P] %7F: %E: [client\ %a]
%M% ,\ referer\ %{Referer}i"
</example>
ErrorLogFormat "[%t] [%l] %7F: %E: [client\ %a]
%M% ,\ referer\ %{Referer}i"
</example>
<example><title>Exemple avancé avec identifiants journal de
ErrorLogFormat "[%{uc}t] [%-m:%-l] [R:%L] [C:%{C}L] %7F: %E: %M"<br/>
ErrorLogFormat request "[%{uc}t] [R:%L] Request %k on C:%{c}L pid:%P tid:%T"<br/>
ErrorLogFormat request "[%{uc}t] [R:%L] UA:'%+{User-Agent}i'"<br/>
ErrorLogFormat request "[%{uc}t] [R:%L] Referer:'%+{Referer}i'"<br/>
ErrorLogFormat connection "[%{uc}t] [C:%{c}L] local\ %a remote\ %A"<br/>
</example>
</usage>
<seealso><directive module="core">ErrorLog</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">LogLevel</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ExtendedStatus</name>
<description>Extrait des informations d'état étendues pour chaque
requête</description>
<syntax>ExtendedStatus On|Off</syntax>
<default>ExtendedStatus Off</default>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette option permet d'extraire des données supplémentaires
concernant la requête en cours de traitement pour un processus
donné, ainsi qu'un résumé d'utilisation ; vous pouvez accéder à
ces variables pendant l'exécution en configurant
<module>mod_status</module>. Notez que d'autres modules sont
susceptibles de s'appuyer sur ce tableau de bord.</p>
<p>Cette directive s'applique au serveur dans son ensemble, et ne
peut pas être activée/désactivée pour un serveur virtuel
particulier. Notez que l'extraction des informations d'état étendues
peut ralentir le serveur. Notez aussi que cette définition ne peut
pas être modifiée au cours d'un redémarrage graceful.</p>
<note>
<p>Notez que le chargement de <module>mod_status</module> définit
automatiquement ExtendedStatus à On, et que d'autres modules tiers
sont susceptibles d'en faire de même. De tels modules ont besoin
d'informations détaillées à propos de l'état de tous les processus.
Depuis la version 2.3.6, <module>mod_status</module> a définit la
valeur par défaut à On, alors qu'elle était à Off dans les versions
antérieures.</p>
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>FileETag</name>
<description>Caractéristiques de fichier utilisées lors de la génération
de l'en-tête de réponse HTTP ETag pour les fichiers statiques</description>
<syntax>FileETag <var>composant</var> ...</syntax>
<default>FileETag INode MTime Size</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>
La directive <directive>FileETag</directive> définit les
caractéristiques de fichier utilisées lors de la génération de
l'en-tête de réponse HTTP <code>ETag</code> (entity tag) quand le
document est contenu dans un fichier statique(la valeur de
<code>ETag</code>
est utilisée dans le cadre de la gestion du cache pour préserver la
bande passante réseau). La directive
<directive>FileETag</directive> vous permet maintenant de choisir
quelles caractéristiques du fichier vont être utilisées, le cas
échéant. Les mots-clés reconnus sont :
</p>
<dl>
<dt><strong>INode</strong></dt>
<dd>Le numéro d'i-node du fichier sera inclus dans le processus de
génération</dd>
<dt><strong>MTime</strong></dt>
<dd>La date et l'heure auxquelles le fichier a été modifié la
dernière fois seront incluses</dd>
<dt><strong>Size</strong></dt>
<dd>La taille du fichier en octets sera incluse</dd>
<dt><strong>All</strong></dt>
<dd>Tous les champs disponibles seront utilisés. Cette définition
est équivalente à : <example>FileETag INode MTime
Size</example></dd>
<dt><strong>None</strong></dt>
<dd>Si le document se compose d'un fichier, aucun champ
<code>ETag</code> ne sera inclus dans la réponse</dd>
</dl>
<p>Les mots-clés <code>INode</code>, <code>MTime</code>, et
<code>Size</code> peuvent être préfixés par <code>+</code> ou
<code>-</code>, ce qui permet de modifier les valeurs par défaut
héritées d'un niveau de configuration plus général. Tout mot-clé
apparaissant sans aucun préfixe annule entièrement et immédiatement
les configurations héritées.</p>
<p>Si la configuration d'un répertoire contient
<code>FileETag INode MTime Size</code>, et si un de
ses sous-répertoires contient <code>FileETag -INode</code>, la
configuration de ce sous-répertoire (qui sera propagée vers tout
sous-répertoire qui ne la supplante pas), sera équivalente à
<code>FileETag MTime Size</code>.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
Ne modifiez pas les valeurs par défaut pour les répertoires ou
localisations où WebDAV est activé et qui utilisent
<module>mod_dav_fs</module> comme fournisseur de stockage.
<module>mod_dav_fs</module> utilise
<code>INode MTime Size</code> comme format fixe pour les
comparaisons de champs <code>ETag</code> dans les requêtes
conditionnelles. Ces requêtes conditionnelles échoueront si le
format <code>ETag</code> est modifié via la directive
<directive>FileETag</directive>.
</note>
<note><title>Inclusions côté serveur</title>
Aucun champ ETag n'est généré pour les réponses interprétées par
<module>mod_include</module>, car l'entité de la réponse peut
changer sans modification de l'INode, du MTime, ou de la taille du
fichier statique contenant les directives SSI.
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Files</name>
<description>Contient des directives qui s'appliquent aux fichiers
précisés</description>
<syntax><Files <var>nom fichier</var>> ... </Files></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La directive <directive type="section">Files</directive> limite
la portée des directives qu'elle contient aux fichiers précisés.
Elle est comparable aux directives <directive module="core"
type="section">Directory</directive> et <directive module="core"
type="section">Location</directive>. Elle doit se terminer par une
balise <code></Files></code>. Les directives contenues dans
cette section s'appliqueront à tout objet dont le nom de base (la
dernière partie du nom de fichier) correspond au fichier spécifié.
Les sections <directive type="section">Files</directive> sont
traitées selon l'ordre dans lequel elles apparaissent dans le
fichier de configuration, après les sections <directive module="core"
type="section">Directory</directive> et la lecture des fichiers
<code>.htaccess</code>, mais avant les sections <directive
type="section" module="core">Location</directive>. Notez que les
sections <directive type="section">Files</directive> peuvent être
imbriquées dans les sections <directive type="section"
module="core">Directory</directive> afin de restreindre la portion
du système de fichiers à laquelle ces dernières vont
s'appliquer.</p>
<p>L'argument <var>filename</var> peut contenir un nom de fichier
ou une chaîne de caractères avec caractères génériques, où
<code>?</code> remplace un caractère, et <code>*</code> toute chaîne
de caractères. On peut aussi utiliser les <glossary
ref="regex">Expressions rationnelles</glossary> en ajoutant la
caractère <code>~</code>. Par exemple :</p>
<example>
<Files ~ "\.(gif|jpe?g|png)$">
</example>
<p>correspondrait à la plupart des formats graphiques de l'Internet.
Il est cependant préférable d'utiliser la directive <directive
module="core" type="section">FilesMatch</directive>.</p>
<p>Notez qu'à la différence des sections <directive type="section"
module="core">Directory</directive> et <directive type="section"
module="core">Location</directive>, les sections <directive
type="section">Files</directive> peuvent être utilisées dans les
fichiers <code>.htaccess</code>. Ceci permet aux utilisateurs de
contrôler l'accès à leurs propres ressources, fichier par
fichier.</p>
</usage>
<Directory>, <Location> et <Files></a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>FilesMatch</name>
<description>Contient des directives qui s'appliquent à des fichiers
spécifiés sous la forme d'expressions rationnelles</description>
<syntax><FilesMatch <var>expression rationnelle</var>> ...
</FilesMatch></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La section <directive type="section">FilesMatch</directive>
limite la portée des directives qu'elle contient aux fichiers
spécifiés, tout comme le ferait une section <directive module="core"
type="section">Files</directive>. Mais elle accepte aussi les
<glossary ref="regex">expressions rationnelles</glossary>. Par
exemple :</p>
<example>
<FilesMatch "\.(gif|jpe?g|png)$">
</example>
<p>correspondrait à la plupart des formats graphiques de
l'Internet.</p>
</usage>
<Directory>, <Location> et <Files></a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ForceType</name>
<description>Force le type de médium spécifié dans le champ d'en-tête
HTTP Content-Type pour les fichiers correspondants</description>
<syntax>ForceType <var>type médium</var>|None</syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Intégré dans le coeur d'Apache httpd depuis la version
2.0</compatibility>
<usage>
<p>Lorsqu'elle est placée dans un fichier <code>.htaccess</code> ou
une section <directive type="section"
module="core">Directory</directive>, <directive type="section"
module="core">Location</directive>, ou <directive type="section"
module="core">Files</directive>, cette directive force
l'identification du type MIME des fichiers spécifiés à la valeur de
l'argument <var>type médium</var>. Par exemple, si vous possédez un
répertoire ne contenant que des fichiers GIF, et si vous ne voulez
pas leur ajouter l'extension <code>.gif</code>, vous pouvez utiliser
:</p>
<example>
</example>
<p>Notez que cette directive l'emporte sur d'autres associations de
type de médium indirectes définies dans mime.types ou via la
directive <directive module="mod_mime">AddType</directive>.</p>
<p>Vous pouvez aussi annuler toute définition plus générale de
<directive>ForceType</directive> en affectant la valeur
<code>None</code> à l'argument <var>type médium</var> :</p>
<example>
<Location /images><br />
<indent>
</indent>
</Location><br />
<br />
# mais utilise les méthodes classiques d'attribution du type MIME
# dans le sous-répertoire suivant :<br />
<indent>
ForceType None<br />
</indent>
</Location>
</example>
<p>A la base, cette directive écrase le type de contenu généré pour
les fichiers statiques servis à partir du sytème de fichiers. Pour
les ressources autres que les fichiers statiques pour lesquels le
générateur de réponse spécifie en général un type de contenu, cette
directive est ignorée.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>GprofDir</name>
<description>Répertoire dans lequel écrire les données de profiling
gmon.out.</description>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Lorsque le serveur a été compilé avec le support du profiling
gprof, la directive <directive>GprofDir</directive> permet de
doivent être écrits lorsque le processus s'arrête. Si l'argument se
termine par un caractère pourcentage ('%'), des sous-répertoires
sont créés pour chaque identifiant de processus.</p>
<p>Cette directive ne fonctionne actuellement qu'avec le MPM
<module>prefork</module>.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>HostnameLookups</name>
<description>Active la recherche DNS sur les adresses IP des
clients</description>
<syntax>HostnameLookups On|Off|Double</syntax>
<default>HostnameLookups Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette directive active la recherche DNS afin de pouvoir
journaliser les nom d'hôtes (et les passer aux programmes CGI et aux
inclusions SSI via la variable <code>REMOTE_HOST</code>). La valeur
<code>Double</code> déclenche une double recherche DNS inverse. En
d'autres termes, une fois la recherche inverse effectuée, on lance
une recherche directe sur le résultat de cette dernière. Au moins
une des adresses IP fournies par la recherche directe doit
correspondre à l'adresse originale (ce que l'on nomme
<code>PARANOID</code> dans la terminologie "tcpwrappers").</p>
<p>Quelle que soit la configuration, lorsqu'on utilise
<module>mod_authz_host</module> pour contrôler l'accès en fonction
du nom d'hôte, une double recherche DNS inverse est effectuée,
sécurité oblige. Notez cependant que le résultat de cette double
recherche n'est en général pas accessible, à moins que vous n'ayez
spécifié <code>HostnameLookups Double</code>. Par exemple, si vous
n'avez spécifié que <code>HostnameLookups On</code>, et si une
requête concerne un objet protégé par des restrictions en fonction
du nom d'hôte, quel que soit le résultat de la double recherche
inverse, les programmes CGI ne recevront que le résultat de la
recherche inverse simple dans la variable
<code>REMOTE_HOST</code>.</p>
<p>La valeur par défaut est <code>Off</code> afin de préserver le
traffic réseau des sites pour lesquels la recherche inverse n'est
pas vraiment nécessaire. Cette valeur par défaut est aussi bénéfique
pour les utilisateurs finaux car il n'ont ainsi pas à subir de temps
d'attente supplémentaires dus aux recherches DNS. Les sites
fortement chargés devraient laisser cette directive à
<code>Off</code>, car les recherches DNS peuvent prendre des temps
très longs. Vous pouvez éventuellement utiliser hors ligne
l'utilitaire <program>logresolve</program>, compilé par défaut dans
le sous-répertoire <code>bin</code> de votre répertoire
d'installation, afin de déterminer les noms d'hôtes associés aux
adresses IP journalisées.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>If</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliquent que si une
condition est satisfaite au cours du traitement d'une
requête</description>
<syntax><If <var>expression</var>> ... </If></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La directive <directive type="section">If</directive> évalue une
expression à la volée, et applique les directives qu'elle contient
si et seulement si l'expression renvoie la valeur "vrai". Par
exemple :</p>
<example>
<If "-z req('Host')">
</example>
<var>Host:</var>. Les expressions peuvent contenir différents
opérateurs de type shell pour la comparaison de chaînes
(<code>=</code>, <code>!=</code>, <code><</code>, ...), la
comparaison d'entiers (<code>-eq</code>, <code>-ne</code>, ...), ou
à usages divers (<code>-n</code>, <code>-z</code>, <code>-f</code>,
...). Les expressions rationnelles sont aussi supportées,</p>
<example>
<If "%{QUERY_STRING =~ /(delete|commit)=.*?elem/">
</example>
<p>ainsi que les comparaison de modèles de type shell et de
nombreuses autres opérations. Ces opérations peuvent être effectuées
sur les en-têtes de requêtes (<code>req</code>), les variables
d'environnement (<code>env</code>), et un grand nombre d'autres
propriétés. La documentation complète est disponible dans <a
</usage>
Apache</a>, pour une référence complète et d'autres exemples.</seealso>
<seealso><directive type="section" module="core">ElseIf</directive></seealso>
<seealso><directive type="section" module="core">Else</directive></seealso>
<Directory>, <Location> et <Files></a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête. Les
directives <directive type="section">If</directive>, <directive
type="section">ElseIf</directive>, et <directive
type="section">Else</directive> s'appliquent en dernier.</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>IfDefine</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliqueront que si un
test retourne "vrai" au démarrage du serveur</description>
<syntax><IfDefine [!]<var>paramètre</var>> ...
</IfDefine></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La section <code><IfDefine
<var>test</var>>...</IfDefine></code> permet de
conférer un caractère conditionnel à un ensemble de directives. Les
directives situées à l'intérieur d'une section <directive
type="section">IfDefine</directive> ne s'appliquent que si
<var>test</var> est vrai. Si <var>test</var> est faux, tout ce qui
se trouve entre les balises de début et de fin est ignoré.</p>
<p><var>test</var> peut se présenter sous deux formes :</p>
<ul>
<li><var>nom paramètre</var></li>
<li><code>!</code><var>nom paramètre</var></li>
</ul>
<p>Dans le premier cas, les directives situées entre les balises de
début et de fin ne s'appliqueront que si le paramètre nommé <var>nom
paramètre</var> est défini. Le second format inverse le test, et
dans ce cas, les directives ne s'appliqueront que si <var>nom
paramètre</var> n'est <strong>pas</strong> défini.</p>
<p>L'argument <var>nom paramètre</var> est une définition qui peut
être effectuée par la ligne de commande
<program>httpd</program> via le paramètre
<code>-D<var>paramètre</var></code> au démarrage du serveur, ou via la
directive <directive module="core">Define</directive>.</p>
<p>Les sections <directive type="section">IfDefine</directive>
peuvent être imbriquées, ce qui permet d'implémenter un test
multi-paramètres simple. Exemple :</p>
<example>
httpd -DReverseProxy -DUseCache -DMemCache ...<br />
<br />
# httpd.conf<br />
<IfDefine ReverseProxy><br />
<indent>
<IfDefine UseCache><br />
<indent>
<IfDefine MemCache><br />
<indent>
</indent>
</IfDefine><br />
<IfDefine !MemCache><br />
<indent>
</indent>
</IfDefine>
</indent>
</IfDefine>
</indent>
</IfDefine>
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>IfModule</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliquent qu'en fonction
de la présence ou de l'absence d'un module spécifique</description>
<syntax><IfModule [!]<var>fichier module</var>|<var>identificateur
module</var>> ... </IfModule></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<compatibility>Les identificateurs de modules sont disponibles dans les
versions 2.1 et supérieures.</compatibility>
<usage>
<p>La section <code><IfModule
<var>test</var>>...</IfModule></code> permet de conférer à
des directives un caractère conditionnel basé sur la présence d'un
module spécifique. Les directives situées dans une section
<directive type="section">IfModule</directive> ne s'appliquent que
si <var>test</var> est vrai. Si <var>test</var> est faux, tout ce
qui se trouve entre les balises de début et de fin est ignoré.</p>
<p><var>test</var> peut se présenter sous deux formes :</p>
<ul>
<li><var>module</var></li>
<li>!<var>module</var></li>
</ul>
<p>Dans le premier cas, les directives situées entre les balises de
début et de fin ne s'appliquent que si le module <var>module</var>
est présent -- soit compilé avec le binaire Apache httpd, soit chargé
dynamiquement via la directive <directive module="mod_so"
>LoadModule</directive>. Le second format inverse le test, et dans
ce cas, les directives ne s'appliquent que si <var>module</var>
n'est <strong>pas</strong> présent.</p>
<p>L'argument <var>module</var> peut contenir soit l'identificateur
du module, soit le nom du fichier source du module. Par exemple,
<code>rewrite_module</code> est un identificateur et
correspondant. Si un module comporte plusieurs fichiers sources,
utilisez le nom du fichier qui contient la chaîne de caractères
<code>STANDARD20_MODULE_STUFF</code>.</p>
<p>Les sections <directive type="section">IfModule</directive>
peuvent être imbriquées, ce qui permet d'implémenter des tests
multi-modules simples.</p>
<note>Cette section ne doit être utilisée que si votre fichier de
configuration ne fonctionne qu'en fonction de la présence ou de
l'absence d'un module spécifique. D'une manière générale, il n'est
pas nécessaire de placer les directives à l'intérieur de sections
<directive type="section">IfModule</directive>.</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Include</name>
<description>Inclut d'autres fichiers de configuration dans un des
fichiers de configuration du serveur</description>
<syntax>Include [<var>optional</var>|<var>strict</var>] <var>chemin fichier</var>|<var>chemin
répertoire|<var>wildcard</var></var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context>
</contextlist>
<compatibility>Utilisation des caractères génériques dans la partie nom
de fichier depuis la version 2.0.41, et dans la partie chemin depuis la
version 2.3.6</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet l'inclusion d'autres fichiers de
configuration dans un des fichiers de configuration du serveur.</p>
<p>On peut utiliser des caractères génériques de style Shell
(<code>fnmatch()</code>) aussi bien dans la partie nom de fichier du
chemin que dans la partie répertoires pour inclure plusieurs
fichiers en une
seule fois, selon leur ordre alphabétique. De plus, si la directive
<directive>Include</directive> pointe vers un répertoire, Apache
httpd inclura tous les fichiers de ce répertoire et de tous ces
sous-répertoires. L'inclusion de répertoires entiers est cependant
déconseillée, car il est fréquent d'oublier des fichiers
temporaires dans un répertoire, ce qui causerait une erreur
<program>httpd</program> en cas d'inclusion. Pour inclure des
fichiers qui correspondent à un certain modèle, comme *.conf par
exemple, nous vous recommandons d'utiliser plutôt la syntaxe avec
caractères génériques comme ci-dessous.</p>
<p>Lorsque la partie <strong>nom de fichier</strong> ou répertoires
du chemin
comporte des caractères génériques, et si aucun fichier ou
répertoire ne correspond, la directive <directive
module="core">Include</directive> sera <strong>ignorée
silencieusement</strong>.
Lorsqu'une partie <strong>répertoires</strong> du chemin comporte
des caractères génériques, et si aucun
répertoire ne correspond, la directive <directive
module="core">Include</directive> <strong>échouera et renverra une
erreur</strong>
indiquant que le fichier ou le répertoire n'a pas été trouvé.
</p>
<p>Pour contrôler plus finement le comportement du serveur
lorsqu'aucun fichier ou répertoire ne correspond, préfixez le chemin
avec les modificateurs <var>optional</var> ou <var>strict</var>. Si
<var>optional</var> est spécifié, tout fichier ou répertoire avec
caractères génériques qui ne correspond à aucun fichier ou
répertoire sera ignoré silencieusement. Si <var>strict</var> est
spécifié, tout fichier ou répertoire avec
caractères génériques qui ne correspond pas à au moins un fichier
fera échouer le démarrage du serveur.</p>
<p>Lorsqu'une partie fichier ou répertoire du chemin est
spécipée sans caractères génériques, et si ce fichier ou
répertoire n'existe pas, la directive <directive
module="core">Include</directive> échouera avec un message
d'erreur indiquant que le fichier ou répertoire n'a pas pu être
trouvé.</p>
<p>Le chemin fichier spécifié peut être soit un chemin absolu, soit
un chemin relatif au répertoire défini par la directive <directive
module="core">ServerRoot</directive>.</p>
<p>Exemples :</p>
<example>
</example>
<p>ou encore, avec des chemins relatifs au répertoire défini par la
directive <directive module="core">ServerRoot</directive> :</p>
<example>
</example>
<p>On peut aussi insérer des caractères génériques dans la partie
répertoires du chemin. Dans l'exemple suivant, le démarrage du
mais réussira si aucun fichier ne correspond à *.conf :</p>
<example>
</example>
<p>Dans cet exemple, le démarrage du serveur échouera si
correspond à aucun fichier :</p>
<example>
</example>
<p>Dans cet exemple, le démarrage du serveur réussira si
correspond à aucun fichier.</p>
<example>
</example>
</usage>
<seealso><program>apachectl</program></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>KeepAlive</name>
<description>Active les connexions HTTP persistantes</description>
<syntax>KeepAlive On|Off</syntax>
<default>KeepAlive On</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
sessions HTTP de longue durée, ce qui permet de transmettre
plusieurs requêtes via la même connexion TCP. Dans certains cas, le
gain en rapidité pour des documents comportant de nombreuses images
peut atteindre 50%. Pour activer les connexions persistantes,
définissez <code>KeepAlive On</code>.</p>
mises en oeuvre que si elles ont été spécialement demandées par un
ne peut être utilisée que si la taille du contenu est connue
d'avance. Ceci implique que les contenus dynamiques comme les
sorties CGI, les pages SSI, et les listings de répertoires générés
par le serveur n'utiliseront en général pas les connexions
les connexions persistantes sont utilisées par défaut, sauf
instructions contraires. Si le client le demande, le transfert par
tronçons de taille fixe (chunked encoding) sera utilisé afin de
transmettre un contenu de longueur inconnue via une connexion
persistante.</p>
<p>Lorsqu'un client utilise une connexion persistante, elle comptera
pour une seule requête pour la directive <directive
module="mpm_common">MaxConnectionsPerChild</directive>, quel
que soit le nombre de requêtes transmises via cette connexion.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">MaxKeepAliveRequests</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>KeepAliveTimeout</name>
<description>Durée pendant laquelle le serveur va attendre une requête
avant de fermer une connexion persistante</description>
<syntax>KeepAliveTimeout <var>nombre</var>[ms]</syntax>
<default>KeepAliveTimeout 5</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<compatibility>La spécification d'une valeur en millisecondes est
possible depuis les versions 2.3.2 et supérieures d'Apache httpd</compatibility>
<usage>
<p>Le nombre de secondes pendant lesquelles Apache httpd va attendre une
requête avant de fermer la connexion. Le délai peut être défini en
millisecondes en suffixant sa valeur par ms. La valeur du délai
spécifiée par la directive <directive
module="core">Timeout</directive> s'applique dès qu'une requête a
été reçue.</p>
<p>Donner une valeur trop élévée à
<directive>KeepAliveTimeout</directive> peut induire des problèmes
de performances sur les serveurs fortement chargés. Plus le délai
est élévé, plus nombreux seront les processus serveur en attente de
requêtes de la part de clients inactifs.</p>
<p>Dans un contexte de serveur virtuel à base de nom, c'est
correspond le mieux qui sera utilisée.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Limit</name>
<description>Limite les contrôles d'accès que la section contient à
certaines méthodes HTTP</description>
<syntax><Limit <var>méthode</var> [<var>méthode</var>] ... > ...
</Limit></syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>AuthConfig, Limit</override>
<usage>
<p>Les contrôles d'accès s'appliquent normalement à
<strong>toutes</strong> les méthodes d'accès, et c'est en général le
comportement souhaité. <strong>Dans le cas général, les directives
de contrôle d'accès n'ont pas à être placées dans une section
<directive type="section">Limit</directive>.</strong></p>
<p>La directive <directive type="section">Limit</directive> a pour
but de limiter les effets des contrôles d'accès aux méthodes HTTP
spécifiées. Pour toutes les autres méthodes, les restrictions
d'accès contenues dans la section <directive
type="section">Limit</directive> <strong>n'auront aucun
effet</strong>. L'exemple suivant n'applique les contrôles d'accès
qu'aux méthodes <code>POST</code>, <code>PUT</code>, et
<code>DELETE</code>, en laissant les autres méthodes sans protection
:</p>
<example>
<Limit POST PUT DELETE><br />
<indent>
Require valid-user<br />
</indent>
</Limit>
</example>
<p>La liste des noms de méthodes peut contenir une ou plusieurs
valeurs parmi les suivantes : <code>GET</code>, <code>POST</code>,
<code>PUT</code>, <code>DELETE</code>, <code>CONNECT</code>,
<code>OPTIONS</code>, <code>PATCH</code>, <code>PROPFIND</code>,
<code>PROPPATCH</code>, <code>MKCOL</code>, <code>COPY</code>,
<code>MOVE</code>, <code>LOCK</code>, et <code>UNLOCK</code>.
<strong>Le nom de méthode est sensible à la casse.</strong> Si la
valeur <code>GET</code> est présente, les requêtes <code>HEAD</code>
seront aussi concernées. La méthode <code>TRACE</code> ne peut pas
être limitée (voir la directive <directive
module="core">TraceEnable</directive>).</p>
<note type="warning">Une section <directive
type="section">LimitExcept</directive> doit toujours être préférée à
une section <directive type="section">Limit</directive> pour la
restriction d'accès, car une section <directive type="section"
module="core">LimitExcept</directive> fournit une protection contre
les méthodes arbitraires.</note>
<p>Les directives <directive type="section">Limit</directive> et
<directive type="section" module="core">LimitExcept</directive>
peuvent être imbriquées. Dans ce cas, pour chaque niveau des
directives <directive type="section">Limit</directive> ou <directive
type="section" module="core">LimitExcept</directive>, ces dernières
doivent restreindre l'accès pour les méthodes auxquelles les
contrôles d'accès s'appliquent.</p>
<note type="warning">Lorsqu'on utilise les directives <directive
type="section">Limit</directive> ou <directive
type="section">LimitExcept</directive> avec la directive <directive
module="mod_authz_core">Require</directive>, la première directive
<directive module="mod_authz_core">Require</directive> dont la
condition est satisfaite autorise la requête, sans tenir compte de
la présence d'autres directives <directive
module="mod_authz_core">Require</directive>.</note>
<p>Par exemple, avec la configuration suivante, tous les
utilisateurs seront autorisés à effectuer des requêtes
<code>POST</code>, et la directive <code>Require group
editors</code> sera ignorée dans tous les cas :</p>
<example>
<LimitExcept GET>
<indent>
Require valid-user
</indent>
</LimitExcept><br />
<Limit POST>
<indent>
Require group editors
</indent>
</Limit>
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>LimitExcept</name>
<description>Applique les contrôles d'accès à toutes les méthodes HTTP,
sauf celles qui sont spécifiées</description>
<syntax><LimitExcept <var>méthode</var> [<var>méthode</var>] ... > ...
</LimitExcept></syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>AuthConfig, Limit</override>
<usage>
<p><directive type="section">LimitExcept</directive> et
<code></LimitExcept></code> permettent de regrouper des
directives de contrôle d'accès qui s'appliqueront à toutes les
méthodes d'accès HTTP qui ne font <strong>pas</strong> partie de la
liste des arguments ; en d'autres termes, elles ont un comportement
opposé à celui de la section <directive type="section"
module="core">Limit</directive>, et on peut les utiliser pour
contrôler aussi bien les méthodes standards que les méthodes non
standards ou non reconnues. Voir la documentation de la section
<directive module="core" type="section">Limit</directive> pour plus
de détails.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
<LimitExcept POST GET><br />
<indent>
Require valid-user<br />
</indent>
</LimitExcept>
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitInternalRecursion</name>
<description>Détermine le nombre maximal de redirections internes et de
sous-requêtes imbriquées</description>
<syntax>LimitInternalRecursion <var>nombre</var> [<var>nombre</var>]</syntax>
<default>LimitInternalRecursion 10</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<compatibility>Disponible à partir de la version 2.0.47 d'Apache httpd</compatibility>
<usage>
<p>Une redirection interne survient, par exemple, quand on utilise
la directive <directive module="mod_actions">Action</directive> qui
redirige en interne la requête d'origine vers un script CGI. Une
sous-requête est le mécanisme qu'utilise Apache httpd pour déterminer ce
qui se passerait pour un URI s'il faisait l'objet d'une requête. Par
exemple, <module>mod_dir</module> utilise les sous-requêtes pour
rechercher les fichiers listés dans la directive <directive
module="mod_dir">DirectoryIndex</directive>.</p>
<p>La directive <directive>LimitInternalRecursion</directive> permet
d'éviter un crash du serveur dû à un bouclage infini de redirections
internes ou de sous-requêtes. De tels bouclages sont dus en général
à des erreurs de configuration.</p>
<p>La directive accepte, comme arguments, deux limites qui sont
évaluées à chaque requête. Le premier <var>nombre</var> est le
nombre maximum de redirections internes qui peuvent se succéder. Le
second <var>nombre</var> détermine la profondeur d'imbrication
maximum des sous-requêtes. Si vous ne spécifiez qu'un seul
<var>nombre</var>, il sera affecté aux deux limites.</p>
<example><title>Exemple</title>
LimitInternalRecursion 5
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitRequestBody</name>
<description>limite la taille maximale du corps de la requête HTTP
envoyée par le client</description>
<syntax>LimitRequestBody <var>octets</var></syntax>
<default>LimitRequestBody 0</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Cette directive spécifie la taille maximale autorisée pour le
corps d'une requête ; la valeur de l'argument <var>octets</var> va
de 0 (pour une taille illimitée), à 2147483647 (2Go). Voir la note
ci-dessous pour la limite d'applicabilité aux requêtes mandatées.</p>
<p>La directive <directive>LimitRequestBody</directive> permet de
définir une limite pour la taille maximale autorisée du corps d'une
requête HTTP en tenant compte du contexte dans lequel la directive
a été placée (c'est à dire au niveau du serveur, d'un répertoire,
d'un fichier ou d'une localisation). Si la requête du client dépasse
cette limite, le serveur répondra par un message d'erreur et ne
traitera pas la requête. La taille du corps d'une requête normale va
varier de manière importante en fonction de la nature de la
ressource et des méthodes autorisées pour cette dernière. Les
scripts CGI utilisent souvent le corps du message pour extraire les
informations d'un formulaire. Les implémentations de la méthode
<code>PUT</code> nécessitent une valeur au moins aussi élevée que la
taille maximale des représentations que le serveur désire accepter
pour cette ressource.</p>
<p>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour
contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes
des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes
d'attaques par déni de service.</p>
<p>Si par exemple, vous autorisez le chargement de fichiers vers une
localisation particulière, et souhaitez limiter la taille des
fichiers chargés à 100Ko, vous pouvez utiliser la directive suivante
:</p>
<example>
LimitRequestBody 102400
</example>
<note><p>Pour une description détaillée de la manière dont cette
directive est interprétée par les requêtes mandatées, voir la
documentation du module <module>mod_proxy</module>.</p>
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitRequestFields</name>
<description>Limite le nombre de champs d'en-tête autorisés dans une
requête HTTP</description>
<syntax>LimitRequestFields <var>nombre</var></syntax>
<default>LimitRequestFields 100</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p><var>nombre</var> est un entier de 0 (nombre de champs illimité)
à 32767. La valeur par défaut est définie à la compilation par la
constante <code>DEFAULT_LIMIT_REQUEST_FIELDS</code> (100 selon la
distribution).</p>
<p>La directive <directive>LimitRequestFields</directive> permet à
l'administrateur du serveur de modifier le nombre maximum de champs
d'en-tête autorisés dans une requête HTTP. Pour un serveur, cette
valeur doit être supérieure au nombre de champs qu'une requête
client normale peut contenir. Le nombre de champs d'en-tête d'une
requête qu'un client utilise dépasse rarement 20, mais ce nombre
peut varier selon les implémentations des clients, et souvent en
fonction des extensions que les utilisateurs configurent dans leurs
navigateurs pour supporter la négociation de contenu détaillée. Les
extensions HTTP optionnelles utilisent souvent les
champs d'en-tête des requêtes.</p>
<p>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour
contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes
des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes
d'attaques par déni de service. La valeur spécifiée doit être
augmentée si les clients standards reçoivent une erreur du serveur
indiquant que la requête comportait un nombre d'en-têtes trop
important.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
LimitRequestFields 50
</example>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Dans le cas des serveurs virtuels à base de noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitRequestFieldSize</name>
<description>Dédinit la taille maximale autorisée d'un en-tête de
requête HTTP</description>
<syntax>LimitRequestFieldSize <var>octets</var></syntax>
<default>LimitRequestFieldSize 8190</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir le nombre maximum
d'<var>octets</var> autorisés dans un en-tête de requête HTTP.</p>
<p>La directive <directive>LimitRequestFieldSize</directive> permet
à l'administrateur du serveur de réduire ou augmenter la taille
maximale autorisée d'un en-tête de requête HTTP. Pour un serveur,
cette valeur doit être suffisamment grande pour contenir tout
en-tête d'une requête client normale. La taille d'un champ d'en-tête
de requête normal va varier selon les implémentations des clients,
et en fonction des extensions que les utilisateurs
configurent dans leurs navigateurs pour supporter la négociation de
contenu détaillée. Les en-têtes d'authentification SPNEGO peuvent
atteindre une taille de 12392 octets.</p>
<p>>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour
contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes
des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes
d'attaques par déni de service.</p>
<p>Par exemple ::</p>
<example>
LimitRequestFieldSize 4094
</example>
<note>Dans des conditions normales, la valeur par défaut de cette
directive ne doit pas être modifiée.</note>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Dans le cas des serveurs virtuels à base de noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
correspond le mieux.</p>
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitRequestLine</name>
<description>Définit la taille maximale d'une ligne de requête
HTTP</description>
<syntax>LimitRequestLine <var>octets</var></syntax>
<default>LimitRequestLine 8190</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir la taille maximale autorisée
pour une ligne de requête HTTP en <var>octets</var>.</p>
<p>La directive <directive>LimitRequestLine</directive> permet à
l'administrateur du serveur de réduire ou augmenter la taille
maximale autorisée d'une ligne de requête HTTP client. Comme une
requête comporte une méthode HTTP, un URI, et une version de
protocole, la directive <directive>LimitRequestLine</directive>
impose une restriction sur la longueur maximale autorisée pour un
URI dans une requête au niveau du serveur. Pour un serveur, cette
valeur doit être suffisamment grande pour référencer les noms de
toutes ses ressources, y compris toutes informations pouvant être
ajoutées dans la partie requête d'une méthode <code>GET</code>.</p>
<p>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour
contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes
des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes
d'attaques par déni de service.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
LimitRequestLine 4094
</example>
<note>Dans des conditions normales, la valeur par défaut de cette
directive ne doit pas être modifiée.</note>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Dans le cas des serveurs virtuels à base de noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
correspond le mieux.</p>
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitXMLRequestBody</name>
<description>Définit la taille maximale du corps d'une requête au format
XML</description>
<syntax>LimitXMLRequestBody <var>octets</var></syntax>
<default>LimitXMLRequestBody 1000000</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Taille maximale (en octets) du corps d'une requête au format XML.
Une valeur de <code>0</code> signifie qu'aucune limite n'est
imposée.</p>
<p>Exemple :</p>
<example>
LimitXMLRequestBody 0
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Location</name>
<description>N'applique les directives contenues qu'aux URLs
spécifiées</description>
<syntax><Location
<var>chemin URL</var>|<var>URL</var>> ... </Location></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive type="section">Location</directive>
limite la portée des directives contenues aux URLs définies par
l'argument URL. Elle est similaire à la directive <directive
type="section" module="core">Directory</directive>, et marque le
début d'une section qui se termine par une directive
<code></Location></code>. Les sections <directive
type="section">Location</directive> sont traitées selon l'ordre dans
lequel elles apparaissent dans le fichier de configuration, mais
après les sections <directive
type="section" module="core">Directory</directive> et la lecture des
fichiers <code>.htaccess</code>, et après les sections <directive
type="section" module="core">Files</directive>.</p>
<p>Les sections <directive type="section">Location</directive>
agissent complètement en dehors du système de fichiers. Ceci a de
nombreuses conséquences. Parmi les plus importantes, on ne doit pas
utiliser les sections <directive type="section">Location</directive>
pour contrôler l'accès aux répertoires du système de fichiers. Comme
plusieurs URLs peuvent correspondre au même répertoire du système de
fichiers, un tel contrôle d'accès pourrait être contourné.</p>
<p>Les directives que contient cette section seront appliquées aux
requêtes si la partie chemin de l'URL satisfait à l'un au moins de
ces critères :
</p>
<ul>
<li>Le chemin spécifié correspond exactement à la partie chemin de
l'URL.
</li>
<li>Le chemin spécifié, qui se termine par un slash, est un
préfixe de la partie chemin de l'URL (traité comme une racine du
contexte).
</li>
<li>Le chemin spécifié, si on lui ajoute un slash de fin, est un
préfixe de la partie chemin de l'URL (aussi traité comme une racine du
contexte).
</li>
</ul>
<p>
Dans l'exemple ci-dessous, où aucun slash de fin n'est utilisé, les
directives contenues dans la section s'appliqueront à /private1,
</p>
<example>
<Location /private1>
...
</example>
<p>
De même, dans l'exemple ci-dessous, où l'on utilise un slash de fin, les
directives contenues dans la section s'appliqueront à /private2/ et
</p>
<example>
<Location /private2<em>/</em>>
...
</example>
<note><title>Quand utiliser la section <directive
type="section">Location</directive></title>
<p>Vous pouvez utiliser une section <directive
type="section">Location</directive> pour appliquer des directives à
des contenus situés en dehors du système de fichiers. Pour les
contenus situés à l'intérieur du système de fichiers, utilisez
plutôt les sections <directive
type="section" module="core">Directory</directive> et <directive
type="section" module="core">Files</directive>. <code><Location
/></code> constitue une exception et permet d'appliquer aisément
une configuration à l'ensemble du serveur.</p>
</note>
<p>Pour toutes les requêtes originales (non mandatées), l'argument
URL est un chemin d'URL de la forme
<code>/chemin/</code>. <em>Aucun protocole, nom d'hôte, port, ou chaîne
de requête ne doivent apparaître.</em> Pour les requêtes mandatées, l'URL
spécifiée doit être de la forme
le préfixe.</p>
<p>L'URL peut contenir des caractères génériques. Dans une chaîne
avec caractères génériques, <code>?</code> correspond à un caractère
quelconque, et <code>*</code> à toute chaîne de caractères. Les
caractères génériques ne peuvent pas remplacer un / dans le chemin
URL.</p>
<p>On peut aussi utiliser les <glossary ref="regex">Expressions
rationnelles</glossary>, moyennant l'addition d'un caractère
<code>~</code>. Par exemple :</p>
<example>
<Location ~ "/(extra|special)/data">
</example>
<p>concernerait les URLs contenant les sous-chaîne
<directive type="section" module="core">LocationMatch</directive>
présente un comportement identique à la version avec expressions
rationnelles de la directive <directive
type="section">Location</directive>, et son utilisation est
préférable à l'utilisation de cette dernière pour la simple raison
qu'il est difficile de distinguer <code>~</code> de <code>-</code>
dans la plupart des fontes.</p>
<p>La directive <directive type="section">Location</directive>
s'utilise principalement avec la directive <directive
module="core">SetHandler</directive>. Par exemple, pour activer les
requêtes d'état, mais ne les autoriser que depuis des navigateurs
utiliser :</p>
<example>
<Location /status><br />
<indent>
SetHandler server-status<br />
Require host example.com<br />
</indent>
</Location>
</example>
<note><title>Note à propos du slash (/)</title>
<p>La signification du caractère slash dépend de l'endroit où il
se trouve dans l'URL. Les utilisateurs peuvent être habitués à
son comportement dans le système de fichiers où plusieurs slashes
successifs sont souvent réduits à un slash unique (en d'autres
termes, <code>/home///foo</code> est identique à
n'est cependant pas toujours le cas. Pour la directive <directive
type="section" module="core">LocationMatch</directive> et la
version avec expressions rationnelles de la directive <directive
type="section">Location</directive>, vous devez spécifier
explicitement les slashes multiples si telle est votre
intention.</p>
<p>Par exemple, <code><LocationMatch ^/abc></code> va
correspondre à l'URL <code>/abc</code> mais pas à l'URL <code>
//abc</code>. La directive <directive type="section"
>Location</directive> sans expression rationnelle se comporte de
la même manière lorsqu'elle est utilisée pour des requêtes
mandatées. Par contre, lorsque la directive <directive
type="section">Location</directive> sans expression rationnelle
est utilisée pour des requêtes non mandatées, elle fera
correspondre implicitement les slashes multiples à des slashes
uniques. Par exemple, si vous spécifiez <code><Location
<code>/abc//def</code> correspondra.</p>
</note>
</usage>
<Directory>, <Location> et <Files></a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête.</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>LocationMatch</name>
<description>N'applique les directives contenues qu'aux URLs
correspondant à une expression rationnelle</description>
<syntax><LocationMatch
<var>regex</var>> ... </LocationMatch></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive type="section">LocationMatch</directive>
limite la portée des directives contenues à l'URL spécifiée, de
manière identique à la directive <directive module="core"
type="section">Location</directive>. Mais son argument permettant de
spécifier les URLs concernées est une <glossary
ref="regex">expression rationnelle</glossary> au lieu d'une simple
chaîne de caractères. Par exemple :</p>
<example>
<LocationMatch "/(extra|special)/data">
</example>
<p>correspondrait à toute URL contenant les sous-chaînes
</usage>
<Directory>, <Location> et <Files></a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête.</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LogLevel</name>
<description>Contrôle la verbosité du journal des erreurs</description>
<syntax>LogLevel [<var>module</var>:]<var>niveau</var>
[<var>module</var>:<var>niveau</var>] ...
</syntax>
<default>LogLevel warn</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context><context>directory</context>
</contextlist>
<compatibility>La configuration du niveau de journalisation par module
et par répertoire est disponible depuis la version 2.3.6 du serveur HTTP
Apache</compatibility>
<usage>
<p>La directive <directive>LogLevel</directive> permet d'ajuster la
verbosité des messages enregistrés dans les journaux d'erreur (voir
la directive <directive module="core">ErrorLog</directive>
directive). Les <var>niveau</var>x disponibles sont présentés
ci-après, par ordre de criticité décroissante :</p>
<table border="1">
<columnspec><column width=".2"/><column width=".3"/><column width=".5"/>
</columnspec>
<tr>
<th><strong>Niveau</strong> </th>
<th><strong>Description</strong> </th>
<th><strong>Exemple</strong> </th>
</tr>
<tr>
<td><code>emerg</code> </td>
<td>Urgences - le système est inutilisable.</td>
<td>"Child cannot open lock file. Exiting"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>alert</code> </td>
<td>Des mesures doivent être prises immédiatement.</td>
<td>"getpwuid: couldn't determine user name from uid"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>crit</code> </td>
<td>Conditions critiques.</td>
<td>"socket: Failed to get a socket, exiting child"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>error</code> </td>
<td>Erreurs.</td>
<td>"Premature end of script headers"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>warn</code> </td>
<td>Avertissements.</td>
<td>"child process 1234 did not exit, sending another
SIGHUP"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>notice</code> </td>
<td>Evènement important mais normal.</td>
<td>"httpd: caught SIGBUS, attempting to dump core in
..."</td>
</tr>
<tr>
<td><code>info</code> </td>
<td>Informations.</td>
<td>"Server seems busy, (you may need to increase
</tr>
<tr>
<td><code>debug</code> </td>
<td>Messages de débogage.</td>
<td>"Opening config file ..."</td>
</tr>
<tr>
<td><code>trace1</code> </td>
<td>Messages de traces</td>
<td>"proxy: FTP: control connection complete"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>trace2</code> </td>
<td>Messages de traces</td>
<td>"proxy: CONNECT: sending the CONNECT request to the remote proxy"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>trace3</code> </td>
<td>Messages de traces</td>
<td>"openssl: Handshake: start"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>trace4</code> </td>
<td>Messages de traces</td>
<td>"read from buffered SSL brigade, mode 0, 17 bytes"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>trace5</code> </td>
<td>Messages de traces</td>
<td>"map lookup FAILED: map=rewritemap key=keyname"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>trace6</code> </td>
<td>Messages de traces</td>
<td>"cache lookup FAILED, forcing new map lookup"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>trace7</code> </td>
<td>Messages de traces, enregistrement d'une grande quantité de
données</td>
<td>"| 0000: 02 23 44 30 13 40 ac 34 df 3d bf 9a 19 49 39 15 |"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>trace8</code> </td>
<td>Messages de traces, enregistrement d'une grande quantité de
données</td>
<td>"| 0000: 02 23 44 30 13 40 ac 34 df 3d bf 9a 19 49 39 15 |"</td>
</tr>
</table>
<p>Lorsqu'un niveau particulier est spécifié, les messages de tous
les autres niveaux de criticité supérieure seront aussi enregistrés.
<em>Par exemple</em>, si <code>LogLevel info</code> est spécifié,
les messages de niveaux <code>notice</code> et <code>warn</code>
seront aussi émis.</p>
<p>Il est recommandé d'utiliser un niveau <code>crit</code> ou
inférieur.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
LogLevel notice
</example>
<note><title>Note</title>
<p>Si la journalisation s'effectue directement dans un fichier,
les messages de niveau <code>notice</code> ne peuvent pas être
supprimés et sont donc toujours journalisés. Cependant, ceci ne
s'applique pas lorsque la journalisation s'effectue vers
<code>syslog</code>.</p>
</note>
<p>Spécifier un niveau sans nom de module va attribuer ce niveau à
tous les modules. Spécifier un niveau avec nom de module va
attribuer ce niveau à ce module seulement. Il est possible de
spécifier un module par le nom de son fichier source ou par son
identificateur, avec ou sans le suffixe <code>_module</code>. Les
trois spécifications suivantes sont donc équivalentes :</p>
<example>
LogLevel info ssl:warn<br />
LogLevel info mod_ssl.c:warn<br />
LogLevel info ssl_module:warn<br />
</example>
<p>Il est aussi possible d'attribuer un niveau de journalisation par
répertoire :</p>
<example>
LogLevel info<br />
LogLevel debug<br />
</Files>
</example>
<note>
La configuration du niveau de journalisation par répertoire
n'affecte que les messages journalisés après l'interprétation de
la requête et qui sont associés à cette dernière. Les messages
de journalisation associés à la connexion ou au serveur ne sont
pas affectés.
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>MaxKeepAliveRequests</name>
<description>Nombre de requêtes permises pour une connexion
persistante</description>
<syntax>MaxKeepAliveRequests <var>nombre</var></syntax>
<default>MaxKeepAliveRequests 100</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>MaxKeepAliveRequests</directive> permet
de limiter le nombre de requêtes autorisées par connexion lorsque
<directive module="core" >KeepAlive</directive> est à "on". Si sa
valeur est <code>0</code>, le nombre de requêtes autorisées est
illimité. Il est recommandé de définir une valeur assez haute pour
des performances du serveur maximales.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
MaxKeepAliveRequests 500
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Mutex</name>
<description>Définit les mécanismes de mutex et le repertoire du fichier
verrou pour tous les mutex ou seulement les mutex spécifiés</description>
<syntax>Mutex <var>mécanisme</var> [default|<var>nom-mutex</var>] ... [OmitPID]</syntax>
<default>Mutex default</default>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<compatibility>Disponible depuis la version 2.3.4 du serveur HTTP Apache</compatibility>
<usage>
<p>La directive <directive>Mutex</directive> permet de définir le
mécanisme de mutex, et éventuellement le répertoire du fichier
verrou que les modules et httpd utilisent pour sérialiser l'accès aux
ressources. Spécifiez <code>default</code> comme premier argument
pour modifier la configuration de tous les mutex ; spécifiez un nom
de mutex (voir la table ci-dessous) comme premier argument pour
ne modifier que la configuration de ce mutex.</p>
<p>La directive <directive>Mutex</directive> est typiquement
utilisée dans les situations exceptionnelles suivantes :</p>
<ul>
<li>choix d'un autre mécanisme de mutex lorsque le mécanisme par
défaut sélectionné par <glossary>APR</glossary> présente un
problème de fonctionnement ou de performances.</li>
<li>choix d'un autre répertoire utilisé par les mutex à base de
fichier lorsque le répertoire par défaut ne supporte pas le
verrouillage</li>
</ul>
<note><title>Modules supportés</title>
<p>Cette directive ne configure que les mutex qui ont été
enregistrés avec le serveur de base via l'API
<code>ap_mutex_register()</code>. Tous les modules fournis avec
httpd supportent la directive <directive>Mutex</directive>, mais il
n'en sera pas forcément de même pour les modules tiers.
Reportez-vous à la documentation du module tiers considéré afin de
déterminer le(s) nom(s) de mutex qui pourront être définis si la
directive est supportée.</p>
</note>
<p>Les <em>mécanismes</em> de mutex disponibles sont les suivants :</p>
<ul>
<li><code>default | yes</code>
<p>C'est l'implémentation du verrouillage par défaut, telle
qu'elle est définie par <glossary>APR</glossary>. On peut
afficher l'implémentation du verrouillage par défaut via la
commande <program>httpd</program> avec l'option <code>-V</code>.</p></li>
<li><code>none | no</code>
<p>Le mutex est désactivé, et cette valeur n'est permise pour un
mutex que si le module indique qu'il s'agit d'un choix valide.
Consultez la documentation du module pour plus d'informations.</p></li>
<li><code>posixsem</code>
<p>Une variante de mutex basée sur un sémaphore Posix.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>La propriété du sémaphore n'est pas restituée si un thread du
processus gérant le mutex provoque une erreur de segmentation,
ce qui provoquera un blocage du serveur web.</p>
</note>
</li>
<li><code>sysvsem</code>
<p>Une variante de mutex basée sur un sémaphore IPC SystemV.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Il peut arriver que les sémaphores SysV soient conservés si le
processus se crashe avant que le sémaphore ne soit supprimé.</p>
</note>
<note type="warning"><title>Sécurité</title>
<p>L'API des sémaphores permet les attaques par déni de service
par tout programme CGI s'exécutant sous le même uid que le
serveur web (autrement dit tous les programmes CGI, à moins que
vous n'utilisiez un programme du style <program>suexec</program>
ou <code>cgiwrapper</code>).</p>
</note>
</li>
<li><code>sem</code>
<p>Sélection de la "meilleure" implémentation des sémaphores
disponible ; le choix s'effectue entre les sémaphores posix et
IPC SystemV, dans cet ordre.</p></li>
<li><code>pthread</code>
<p>Une variante de mutex à base de mutex de thread Posix
inter-processus.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Sur la plupart des systèmes, si un processus enfant se
termine anormalement alors qu'il détenait un mutex qui utilise
cette implémentation, le serveur va se bloquer et cesser de
répondre aux requêtes. Dans ce cas, un redémarrage manuel est
nécessaire pour récupérer le mutex.</p>
<p>Solaris constitue une exception notable, en ceci qu'il fournit
un mécanisme qui permet en général de récupérer le mutex après
l'arrêt anormal d'un processus enfant qui détenait le mutex.</p>
<p>Si votre système implémente la fonction
<code>pthread_mutexattr_setrobust_np()</code>, vous devriez
pouvoir utiliser l'option <code>pthread</code> sans problème.</p>
</note>
</li>
<p>Une variante de mutex utilisant un fichier verrou physique et
la fonction <code>fcntl()</code>.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Lorsqu'on utilise plusieurs mutex basés sur ce mécanisme dans
un environnement multi-processus, multi-thread, des erreurs de
blocage (EDEADLK) peuvent être rapportées pour des opérations de
mutex valides si la fonction <code>fcntl()</code> ne gère pas
les threads, comme sous Solaris.</p>
</note>
</li>
mais c'est la fonction <code>flock()</code> qui est utilisée
pour gérer le verrouillage par fichier.</p></li>
<p>Sélection de la "meilleure" implémentation de verrouillage
par fichier disponible ; le choix s'effectue entre
<code>fcntl</code> et <code>flock</code>, dans cet ordre.</p></li>
</ul>
<p>La plupart des mécanismes ne sont disponibles que sur les
plate-formes où ces dernières et <glossary>APR</glossary> les
supportent. Les mécanismes qui ne sont pas disponibles sur toutes
les plate-formes sont <em>posixsem</em>,
<em>sysvsem</em>, <em>sem</em>, <em>pthread</em>, <em>fcntl</em>,
<em>flock</em>, et <em>file</em>.</p>
<p>Avec les mécanismes à base de fichier <em>fcntl</em> et
<em>flock</em>, le chemin, s'il est fourni, est un répertoire dans
lequel le fichier verrou sera créé. Le répertoire par défaut est le
répertoire httpd défini par la directive <directive
module="core">ServerRoot</directive>. Utilisez toujours un système
jamais un répertoire se trouvant dans un système de fichiers NFS ou
AFS. Le nom de base du fichier se composera du type de mutex, d'une
chaîne optionnelle correspondant à l'instance et fournie par le
module ; et, sauf si le mot-clé <code>OmitPID</code> a été spécifié,
l'identificateur du processus parent httpd sera ajouté afin de
rendre le nom du fichier unique, évitant ainsi tout conflit lorsque
plusieurs instances d'httpd partagent le même répertoire de
verrouillage. Par exemple, si le nom de mutex est
<code>mpm-accept</code>, et si le répertoire de verrouillage est
l'instance httpd dont le processus parent a pour identifiant 12345
<note type="warning"><title>Sécurité</title>
<p>Il est conseillé d'<em>éviter</em> de placer les fichiers mutex
dans un répertoire où tout le monde peut écrire comme
par déni de service et empêcher le serveur de démarrer en créant un
fichier verrou possédant un nom identique à celui que le serveur va
tenter de créer.</p>
</note>
<p>La table suivante décrit les noms de mutex utilisés par httpd et
ses modules associés.</p>
<table border="1" style="zebra">
<tr>
<th>Nom mutex</th>
<th>Module(s)</th>
<th>Ressource protégée</th>
</tr>
<tr>
<td><code>mpm-accept</code></td>
<td>modules MPM <module>prefork</module> et <module>worker</module></td>
<td>connexions entrantes, afin d'éviter le problème de
l'afflux de requêtes ; pour plus d'informations, voir la
documentation <a
href="/misc/perf-tuning.html">Amélioration des
performances</a></td>
</tr>
<tr>
<td><code>authdigest-client</code></td>
<td><module>mod_auth_digest</module></td>
<td>liste de clients en mémoire partagée</td>
</tr>
<tr>
<td><code>authdigest-opaque</code></td>
<td><module>mod_auth_digest</module></td>
<td>compteur en mémoire partagée</td>
</tr>
<tr>
<td><code>ldap-cache</code></td>
<td><module>mod_ldap</module></td>
<td>cache de résultat de recherche LDAP</td>
</tr>
<tr>
<td><code>rewrite-map</code></td>
<td><module>mod_rewrite</module></td>
<td>communication avec des programmes externes
d'associations de valeurs, afin d'éviter les interférences
</tr>
<tr>
<td><code>ssl-cache</code></td>
<td><module>mod_ssl</module></td>
<td>cache de session SSL</td>
</tr>
<tr>
<td><code>ssl-stapling</code></td>
<td><module>mod_ssl</module></td>
<td>cache de l'étiquetage OCSP ("OCSP stapling")</td>
</tr>
<tr>
<td><code>watchdog-callback</code></td>
<td><module>mod_watchdog</module></td>
<td>fonction de rappel d'un module client particulier</td>
</tr>
</table>
<p>Le mot-clé <code>OmitPID</code> permet d'empêcher l'addition de
l'identifiant du processus httpd parent au nom du fichier verrou.</p>
<p>Dans l'exemple suivant, le mécanisme de mutex pour le mutex
mpm-accept est modifié pour passer du mécanisme par défaut au
mécanisme <code>fcntl</code>, avec le fichier verrou associé créé
mutex par défaut pour tous les autres mutex deviendra
<code>sysvsem</code>.</p>
<example>
Mutex default sysvsem<br />
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>NameVirtualHost</name>
<description>Définit une adresse IP pour les serveurs virtuels à base de
nom</description>
<syntax>NameVirtualHost <var>adresse</var>[:<var>port</var>]</syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>Avant la version 2.3.11, il était nécessaire de définir une
directive <directive>NameVirtualHost</directive> pour indiquer au
utilisée comme serveur virtuel à base de nom. Depuis la version
plusieurs serveurs virtuels, l'hébergement virtuel à base de nom est
automatiquement activé pour cette adresse.</p>
<p>Cette directive n'a actuellement plus aucun effet.</p>
</usage>
virtuels</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Options</name>
<description>Définit les fonctionnalités disponibles pour un répertoire
particulier</description>
<syntax>Options
[+|-]<var>option</var> [[+|-]<var>option</var>] ...</syntax>
<default>Options FollowSymlinks</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>Options</override>
<compatibility>Avec la version 2.3.11, la valeur par défaut passe de All
à FollowSymlinks</compatibility>
<usage>
<p>La directive <directive>Options</directive> permet de définir
les fonctionnalités de serveur disponibles pour un répertoire
particulier.</p>
<p><var>option</var> peut être défini à <code>None</code>, auquel
cas aucune fonctionnalité spécifique n'est activée, ou comprendre
une ou plusieurs des options suivantes :</p>
<dl>
<dt><code>All</code></dt>
<dd>Toutes les options excepté <code>MultiViews</code>.</dd>
<dt><code>ExecCGI</code></dt>
<dd>L'exécution de scripts CGI à l'aide du module
<module>mod_cgi</module> est permise.</dd>
<dt><code>FollowSymLinks</code></dt>
<dd>
Le serveur va suivre les liens symboliques dans le répertoire
concerné. Il s'agit de la valeur par défaut.
<note>
<p>Bien que le serveur suive les liens symboliques, il ne modifie
<em>pas</em> le nom de chemin concerné défini par la section
<directive type="section"
module="core">Directory</directive>.</p>
<p>Notez aussi que cette option <strong>est ignorée</strong> si
elle est définie dans une section <directive type="section"
module="core">Location</directive>.</p>
<p>Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme
une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une
situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on
vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où
l'on utilise effectivement ce chemin.</p>
</note></dd>
<dt><code>Includes</code></dt>
<dd>
Les inclusions côté serveur (SSI) à l'aide du module
<module>mod_include</module> sont autorisées.</dd>
<dt><code>IncludesNOEXEC</code></dt>
<dd>
Les inclusions côté serveur (SSI) sont permises, mais <code>#exec
cmd</code> et <code>#exec cgi</code> sont désactivés.
L'utilisation de <code>#include virtual</code> pour les scripts
CGI est cependant toujours possible depuis des répertoires
définis par <directive
module="mod_alias">ScriptAlias</directive>.</dd>
<dt><code>Indexes</code></dt>
<dd>
Si une URL requise correspond au répertoire concerné, et si aucun
<directive module="mod_dir">DirectoryIndex</directive> (<em>par
répertoire, le module <module>mod_autoindex</module> va renvoyer
un listing formaté du répertoire.</dd>
<dt><code>MultiViews</code></dt>
<dd>
Les vues multiples ("multiviews") à <a
href="/content-negotiation.html">contenu négocié</a> à l'aide du
module <module>mod_negotiation</module> sont autorisées.
<note><title>Note</title> <p>Cette option est ignorée si elle est
définie en tout autre endroit qu'une section <directive
module="core" type="section">Directory</directive>, car
<module>mod_negotiation</module> a besoin de ressources réelles
pour effectuer ses comparaisons et ses évaluations.</p></note>
</dd>
<dt><code>SymLinksIfOwnerMatch</code></dt>
<dd>Le serveur ne suivra que les liens symboliques qui renvoient
vers un fichier ou un répertoire dont le propriétaire est le même
que celui du lien.
<note><title>Note</title> <p>Cette option est ignorée si elle est
définie dans une section <directive module="core"
type="section">Location</directive>.</p>
<p>Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme
une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une
situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on
vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où
l'on utilise effectivement ce chemin.</p></note>
</dd>
</dl>
<p>Normalement, si plusieurs directives
<directive>Options</directive> peuvent s'appliquer à un répertoire,
c'est la plus spécifique qui est utilisée et les autres sont
ignorées ; les options ne sont pas fusionnées (voir <a
href="/sections.html#mergin">comment les sections sont
fusionnées</a>). Elles le sont cependant si <em>toutes</em> les
options de la directive <directive>Options</directive> sont
précédées d'un symbole <code>+</code> ou <code>-</code>. Toute
option précédée d'un <code>+</code> est ajoutée à la liste des
options courantes de manière forcée et toute option précédée d'un
<code>-</code> est supprimée de la liste des options courantes de la
même manière.</p>
<note><title>Note</title>
<p>Mélanger des <directive>Options</directive> avec <code>+</code>
ou <code>-</code> avec des <directive>Options</directive> sans
<code>+</code> ou <code>-</code> constitue une erreur de syntaxe, et
la vérification de la syntaxe au cours du démarrage du serveur fera
échouer ce dernier.</p>
</note>
<p>Par exemple, sans aucun symbole <code>+</code> et <code>-</code>
:</p>
<example>
<indent>
Options Indexes FollowSymLinks<br />
</indent>
</Directory><br />
<br />
<indent>
Options Includes<br />
</indent>
</Directory>
</example>
<p>ici, seule l'option <code>Includes</code> sera prise en compte
seconde directive <directive>Options</directive> utilise les
symboles <code>+</code> et <code>-</code> :</p>
<example>
<indent>
Options Indexes FollowSymLinks<br />
</indent>
</Directory><br />
<br />
<indent>
Options +Includes -Indexes<br />
</indent>
</Directory>
</example>
<p>alors, les options <code>FollowSymLinks</code> et
<code>Includes</code> seront prises en compte pour le répertoire
<note><title>Note</title>
<p>L'utilisation de <code>-IncludesNOEXEC</code> ou
<code>-Includes</code> désactive complètement les inclusions côté
serveur sans tenir compte des définitions précédentes.</p>
</note>
<p>En l'absence de toute définition d'options, la valeur par défaut
est <code>FollowSymlinks</code>.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Protocol</name>
<description>Protocole pour une socket d'écoute</description>
<syntax>Protocol <var>protocole</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<compatibility>Disponible depuis la version 2.1.5 d'Apache, mais
seulement depuis la version 2.3.3 sous Windows.</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de spécifier le protocole utilisé pour une
socket d'écoute particulière. Le protocole sert à déterminer quel
module doit traiter une requête, et d'appliquer les optimisations
spécifiques au protocole via la directive
<directive>AcceptFilter</directive>.</p>
<p>Vous ne devez définir le protocole que si vous travaillez avec
des ports non standards ; dans le cas général, le protocole
<code>http</code> est associé au port 80 et le protocole
<code>https</code> au port 443.</p>
<p>Par exemple, si vous travaillez avec le protocole
<code>https</code> sur un port non standard, spécifiez le protocole
de manière explicite :</p>
<example>
Protocol https
</example>
<p>Vous pouvez aussi spécifier le protocole via la directive
<directive module="mpm_common">Listen</directive>.</p>
</usage>
<seealso><directive>AcceptFilter</directive></seealso>
<seealso><directive module="mpm_common">Listen</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>RLimitCPU</name>
<description>Limite le temps CPU alloué aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache httpd</description>
<syntax>RLimitCPU <var>secondes</var>|max [<var>secondes</var>|max]</syntax>
<default>Non défini ; utilise les valeurs par défaut du système
d'exploitation</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit <code>max</code> pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que <code>root</code>, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.</p>
<p>Cette directive s'applique aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache httpd qui traitent les requêtes, et non aux
processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les
commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par
le processus parent d'Apache httpd comme les journalisations redirigées
vers un programme.</p>
<p>Les limites de ressources CPU sont exprimées en secondes par
processus.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">RLimitMEM</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">RLimitNPROC</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>RLimitMEM</name>
<description>Limite la mémoire allouée aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache httpd</description>
<syntax>RLimitMEM <var>octets</var>|max [<var>octets</var>|max]</syntax>
<default>Non défini ; utilise les valeurs par défaut du système
d'exploitation</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit <code>max</code> pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que <code>root</code>, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.</p>
<p>Cette directive s'applique aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache httpd qui traitent les requêtes, et non aux
processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les
commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par
le processus parent d'Apache httpd comme les journalisations redirigées
vers un programme.</p>
<p>Les limites de ressources mémoire sont exprimées en octets par
processus.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">RLimitCPU</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">RLimitNPROC</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>RLimitNPROC</name>
<description>Limite le nombre de processus qui peuvent être initiés par
les processus initiés par les processus enfants d'Apache httpd</description>
<syntax>RLimitNPROC <var>nombre</var>|max [<var>nombre</var>|max]</syntax>
<default>Unset; uses operating system defaults</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit <code>max</code> pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que <code>root</code>, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.</p>
<p>Cette directive s'applique aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache httpd qui traitent les requêtes, et non aux
processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les
commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par
le processus parent d'Apache httpd comme les journalisations redirigées
vers un programme.</p>
<p>Les limites des processus contrôlent le nombre de processus par
utilisateur.</p>
<note><title>Note</title>
<p>Si les processus CGI s'exécutent sous le même
utilisateur que celui du serveur web, cette
directive va limiter le nombre de processus que le serveur
pourra lui-même créer. La présence de messages
<strong><code>cannot fork</code></strong> dans le journal des
erreurs indiquera que la limite est atteinte.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">RLimitMEM</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">RLimitCPU</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ScriptInterpreterSource</name>
<description>Permet de localiser l'interpréteur des scripts
CGI</description>
<syntax>ScriptInterpreterSource Registry|Registry-Strict|Script</syntax>
<default>ScriptInterpreterSource Script</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Win32 seulement ;
l'option <code>Registry-Strict</code> est disponible dans les versions
2.0 et supérieures du serveur HTTP Apache</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de contrôler la méthode qu'utilise Apache
httpd pour trouver l'interpréteur destiné à exécuter les scripts CGI. La
définition par défaut est <code>Script</code> : ceci indique à
Apache httpd qu'il doit utiliser l'interpréteur précisé dans la ligne
shebang du script (la première ligne, commençant par
<code>#!</code>). Sur les systèmes Win32, cette ligne ressemble
souvent à ceci :</p>
<example>
</example>
<p>ou simplement, dans le cas où <code>perl</code> est dans le
<code>PATH</code> :</p>
<example>
#!perl
</example>
<p>Avec <code>ScriptInterpreterSource Registry</code>, Windows va
effectuer une recherche dans l'arborescence
<code>HKEY_CLASSES_ROOT</code> de la base de registre avec comme
mot-clé l'extension du fichier contenant le script (par exemple
<code>.pl</code>). C'est la commande définie par la sous-clé de
registre <code>Shell\ExecCGI\Command</code> ou, si elle n'existe
pas, la sous-clé <code>Shell\Open\Command</code> qui est utilisée
pour ouvrir le fichier du script. Si ces clés de registre ne sont
pas trouvées, Apache httpd utilise la méthode de l'option
<code>Script</code>.</p>
<note type="warning"><title>Sécurité</title>
<p>Soyez prudent si vous utilisez <code>ScriptInterpreterSource
Registry</code> avec des répertoires faisant l'objet d'un <directive
module="mod_alias">ScriptAlias</directive>, car Apache httpd va essayer
d'exécuter <strong>tous</strong> les fichiers contenus dans
celui-ci. L'option <code>Registry</code> peut causer des appels de
programmes non voulus sur des fichiers non destinés à être exécutés.
Par exemple, la commande par défaut open sur les fichiers
<code>.htm</code> sur la plupart des systèmes Windows va lancer
Microsoft Internet Explorer ; ainsi, toute requête HTTP pour un
fichier <code>.htm</code> situé dans le répertoire des scripts
va lancer le navigateur en arrière-plan sur le serveur, ce qui a
toutes les chances de crasher votre système dans les minutes qui
suivent.</p>
</note>
<p>L'option <code>Registry-Strict</code>, apparue avec la version
2.0 du serveur HTTP Apache,
agit de manière identique à <code>Registry</code>, mais n'utilise
que la sous-clé <code>Shell\ExecCGI\Command</code>. La présence de
la clé <code>ExecCGI</code> n'étant pas systématique, Elle doit être
définie manuellement dans le registre Windows et évite ainsi tout
appel de programme accidentel sur votre système.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>SeeRequestTail</name>
<description>Détermine si mod_status affiche les 63 premiers caractères
d'une requête ou les 63 derniers, en supposant que la requête
elle-même possède plus de 63 caractères.</description>
<syntax>SeeRequestTail On|Off</syntax>
<default>SeeRequestTail Off</default>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<compatibility>Disponible depuis la version 2.2.7
d'Apache httpd.</compatibility>
<usage>
<p>Avec <code>ExtendedStatus On</code>, mod_status affiche la
véritable requête en cours de traitement. Pour des raisons
historiques, seuls 63 caractères de la requête sont réellement
stockés à des fins d'affichage. Cette directive permet de déterminer
si ce sont les 63 premiers caractères qui seront stockés (c'est le
comportement par défaut),
ou si ce sont les 63 derniers. Ceci ne s'applique bien entendu que
si la taille de la requête est de 64 caractères ou plus.</p>
<p>Si Apache httpd traite la requête <code
>GET /disque1/stockage/apache/htdocs/images/rep-images1/nourriture/pommes.jpg HTTP/1.1</code>
, l'affichage de la requête par mod_status se présentera comme suit :
</p>
<table border="1">
<tr>
<th>Off (défaut)</th>
</tr>
<tr>
<th>On</th>
</tr>
</table>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerAdmin</name>
<description>L'adresse électronique que le serveur inclut dans les
messages d'erreur envoyés au client</description>
<syntax>ServerAdmin <var>adresse électronique</var>|<var>URL</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerAdmin</directive> permet de définir
l'adresse de contact que le serveur va inclure dans tout message
d'erreur qu'il envoie au client. Si le programme <code>httpd</code>
ne reconnait pas l'argument fourni comme une URL, il suppose que
c'est une <var>adresse électronique</var>, et lui ajoute le préfixe
<code>mailto:</code> dans les cibles des hyperliens. Il est
cependant recommandé d'utiliser exclusivement une adresse
électronique, car de nombreux scripts CGI considèrent ceci comme
implicite. Si vous utilisez une URL, elle doit pointer vers un autre
serveur que vous contrôlez. Dans le cas contraire, les utilisateurs
seraient dans l'impossibilité de vous contacter en cas de problème.</p>
<p>Il peut s'avérer utile de définir une adresse dédiée à
l'administration du serveur, par exemple :</p>
<example>
ServerAdmin www-admin@foo.example.com
</example>
<p>car les utilisateurs ne mentionnent pas systématiquement le
serveur dont ils parlent !</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerAlias</name>
<description>Autres noms d'un serveur utilisables pour atteindre des
serveurs virtuels à base de nom</description>
<syntax>ServerAlias <var>nom serveur</var> [<var>nom serveur</var>]
...</syntax>
<contextlist><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerAlias</directive> permet de définir
les noms alternatifs d'un serveur utilisables pour atteindre des <a
href="/vhosts/name-based.html">serveurs virtuels à base de
nom</a>. La directive <directive>ServerAlias</directive> peut
contenir des caractères génériques, si nécessaire.</p>
<example>
<VirtualHost *:80><br />
ServerName serveur.example.com<br />
ServerAlias serveur serveur2.example.com serveur2<br />
ServerAlias *.example.com<br />
UseCanonicalName Off<br />
# ...<br />
</VirtualHost>
</example>
</usage>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalName</directive></seealso>
du serveur HTTP Apache</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerName</name>
<description>Nom d'hôte et port que le serveur utilise pour
s'authentifier lui-même</description>
<syntax>ServerName [<var>protocole</var>://]<var>nom de domaine
entièrement qualifié</var>[:<var>port</var>]</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerName</directive> permet de définir
les protocole, nom d'hôte et port d'une requête que le serveur
utilise pour s'authentifier lui-même. Ceci est utile lors de la
création de redirections d'URLs.</p>
<p>La directive <directive>ServerName</directive> permet aussi
(éventuellement en conjonction avec la directive
<directive>ServerAlias</directive>) d'identifier de manière unique
un serveur virtuel, lorsqu'elle est utilisée dans un contexte de <a
href="/vhosts/name-based.html">serveurs virtuels à base de
noms</a>.</p>
<p>Par exemple, si le nom de la
machine hébergeant le serveur web est
web s'identifie avec cet alias, vous devez utilisez la définition
suivante :</p>
<example>
ServerName www.example.com
</example>
<p>La directive <directive>ServerName</directive> peut apparaître à
toutes les étapes de la définition du serveur. Toute occurrence
annule cependant la précédente (pour ce serveur).</p>
<p>Si la directive <directive>ServerName</directive> n'est pas
définie, le serveur tente de déterminer le nom d'hôte en effectuant
une recherche DNS inverse sur son adresse IP. Si la directive
<directive>ServerName</directive> ne précise pas de port, le serveur
utilisera celui de la requête entrante. Il est recommandé de
spécifier un nom d'hôte et un port spécifiques à l'aide de la
directive <directive>ServerName</directive> pour une fiabilité
optimale et à titre préventif.</p>
<p>Si vous définissez des <a
href="/vhosts/name-based.html">serveurs virtuels à base de
nom</a>, une directive <directive>ServerName</directive> située à
l'intérieur d'une section <directive type="section"
module="core">VirtualHost</directive> spécifiera quel nom d'hôte
doit apparaître dans l'en-tête de requête <code>Host:</code> pour
pouvoir atteindre ce serveur virtuel.</p>
<p>Parfois, le serveur s'exécute en amont d'un dispositif qui
implémente SSL, comme un mandataire inverse, un répartiteur de
charge ou un boîtier dédié SSL. Dans ce cas, spécifiez le protocole
<code>https://</code> et le port auquel les clients se connectent
dans la directive <directive>ServerName</directive>, afin de
s'assurer que le serveur génère correctement ses URLs
d'auto-identification.
</p>
<p>Voir la description des directives <directive
module="core">UseCanonicalName</directive> et <directive
module="core">UseCanonicalPhysicalPort</directive> pour les
définitions qui permettent de déterminer si les URLs
auto-identifiantes (par exemple via le module
<module>mod_dir</module>) vont faire référence au port spécifié, ou
au port indiqué dans la requête du client.
</p>
<note type="warning">
<p>Si la valeur de la directive <directive>ServerName</directive> ne
peut pas être résolue en adresse IP, le démarrage du serveur
provoquera un avertissement. <code>httpd</code> va alors utiliser le
résultat de la commande système <code>hostname</code> pour
déterminer le nom du serveur, ce qui ne correspondra pratiquement
jamais au nom de serveur que vous souhaitez réellement.</p>
<example>
httpd: Could not reliably determine the server's fully qualified domain name, using rocinante.local for ServerName
</example>
</note>
</usage>
le serveur HTTP Apache</a></seealso>
du serveur HTTP Apache</a></seealso>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalName</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalPhysicalPort</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">ServerAlias</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerPath</name>
<description>Nom de chemin d'URL hérité pour un serveur virtuel à base
de nom accédé par un navigateur incompatible</description>
<syntax>ServerPath <var>chemin d'URL</var></syntax>
<contextlist><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerPath</directive> permet de définir
le nom de chemin d'URL hérité d'un hôte, à utiliser avec les <a
</usage>
du serveur HTTP Apache</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerRoot</name>
<description>Racine du répertoire d'installation du
serveur</description>
<syntax>ServerRoot <var>chemin de répertoire</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerRoot</directive> permet de définir
le répertoire dans lequel le serveur est installé. En particulier,
il contiendra les sous-répertoires <code>conf/</code> et
<code>logs/</code>. Les chemins relatifs indiqués dans les autres
directives (comme <directive
module="core">Include</directive> ou <directive
module="mod_so">LoadModule</directive>) seront définis par
rapport à ce répertoire.</p>
<example><title>Example</title>
</example>
</usage>
options de <code>httpd</code></a></seealso>
propos de sécurité</a> pour des informations sur la manière de définir
correctement les permissions sur le répertoire indiqué par la directive
<directive>ServerRoot</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerSignature</name>
<description>Définit un pied de page pour les documents générés par le
serveur</description>
<syntax>ServerSignature On|Off|EMail</syntax>
<default>ServerSignature Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerSignature</directive> permet de
définir une ligne de pied de page fixe pour les documents générés
par le serveur (messages d'erreur, listings de répertoires ftp de
<module>mod_proxy</module>, sorties de <module>mod_info</module>,
etc...). Dans le cas d'une chaîne de mandataires, l'utilisateur n'a
souvent aucun moyen de déterminer lequel des mandataires chaînés a
généré un message d'erreur, et c'est une des raisons pour lesquelles
on peut être amené à ajouter un tel pied de page.</p>
<p>La valeur par défaut <code>Off</code> supprime la ligne de pied
de page (et est ainsi compatible avec le comportement des
versions 1.2 et antérieures d'Apache). la valeur <code>On</code>
ajoute simplement une ligne contenant le numéro de version du
serveur ainsi que le nom du serveur virtuel issu de la directive
<directive module="core">ServerName</directive>, alors que la valeur
<code>EMail</code> ajoute en plus une référence "mailto:" à
l'administrateur du document référencé issu la directive
<directive module="core">ServerAdmin</directive>.</p>
<p>Après la version 2.0.44, les détails à propos du numéro de
version du serveur sont contrôlés à l'aide de la directive
<directive module="core">ServerTokens</directive>.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">ServerTokens</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerTokens</name>
<description>Configure l'en-tête <code>Server</code> de la réponse
HTTP</description>
<syntax>ServerTokens Major|Minor|Min[imal]|Prod[uctOnly]|OS|Full</syntax>
<default>ServerTokens Full</default>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette directive permet de contrôler le contenu de l'en-tête
<code>Server</code> inclus dans la réponse envoyée au client : cet
en-tête peut contenir le type de système d'exploitation du serveur,
ainsi que des informations à propos des modules compilés avec le
serveur.</p>
<dl>
<dt><code>ServerTokens Full</code> (ou non spécifié)</dt>
<dt><code>ServerTokens Prod[uctOnly]</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
Apache</code></dd>
<dt><code>ServerTokens Major</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
Apache/2</code></dd>
<dt><code>ServerTokens Minor</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
<dt><code>ServerTokens Min[imal]</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
<dt><code>ServerTokens OS</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
</dl>
<p>Cette définition s'applique à l'ensemble du serveur et ne peut
être activée ou désactivée pour tel ou tel serveur virtuel.</p>
<p>Dans les versions postérieures à 2.0.44, cette directive contrôle
aussi les informations fournies par la directive <directive
module="core">ServerSignature</directive>.</p>
<note>Définir <directive>ServerTokens</directive> à une
valeur inférieure à <code>minimal</code> n'est pas
recommandé car le débogage des problèmes
interopérationnels n'en sera alors que plus difficile. Notez
aussi que la désactivation de l'en-tête Server:
n'améliore en rien la sécurité de votre
serveur ; le concept de "sécurité par
l'obscurité" est un mythe et conduit à
une mauvaise perception de ce qu'est la sécurité.</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">ServerSignature</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>SetHandler</name>
<description>Force le traitement des fichiers spécifiés par un
gestionnaire particulier</description>
<syntax>SetHandler <var>nom gestionnaire</var>|None</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Intégré dans le noyau d'Apache httpd depuis la version
2.0</compatibility>
<usage>
<p>Lorsqu'elle se situe à l'intérieur d'un fichier
<code>.htaccess</code>, ou d'une section <directive type="section"
module="core">Directory</directive> ou <directive type="section"
module="core">Location</directive>, cette directive force le
traitement de tous les fichiers spécifiés par le <a
href="/handler.html">gestionnaire</a> défini par l'argument
<var>nom gestionnaire</var>. Par exemple, dans le cas d'un
répertoire dont vous voulez interpréter le contenu comme des
fichiers de règles d'images cliquables, sans tenir compte des
extensions, vous pouvez ajouter la ligne suivante dans un fichier
<code>.htaccess</code> de ce répertoire :</p>
<example>
SetHandler imap-file
</example>
<p>Autre exemple : si vous voulez que le serveur affiche un
compte-rendu d'état chaque fois qu'une URL du type <code>http://nom
<example>
<Location /status><br />
<indent>
SetHandler server-status<br />
</indent>
</Location>
</example>
<p>Vous pouvez écraser la définition antérieure d'une directive
<directive>SetHandler</directive> en utilisant la valeur
<code>None</code>.</p>
<note><title>Note</title>
<p>Comme <directive>SetHandler</directive> l'emporte sur la
définition des gestionnaires par défaut, le comportement habituel
consistant à traiter les URLs se terminant par un slash (/) comme
des répertoires ou des fichiers index est désactivé.</p></note>
</usage>
<seealso><directive module="mod_mime">AddHandler</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>SetInputFilter</name>
<description>Définit les filtres par lesquels vont passer les requêtes
client et les données POST</description>
<syntax>SetInputFilter <var>filtre</var>[;<var>filtre</var>...]</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>La directive <directive>SetInputFilter</directive> permet de
définir le ou les filtres par lesquels vont passer les requêtes
client et les données POST au moment où le serveur les reçoit. Cette
définition vient en ajout à tout autre filtre défini en
quelqu'endroit que ce soit, y compris via la directive <directive
module="mod_mime">AddInputFilter</directive>.</p>
<p>Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être
séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans
lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.</p>
</usage>
<seealso>documentation des <a
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>SetOutputFilter</name>
<description>Définit les filtres par lesquels vont passer les réponses
du serveur</description>
<syntax>SetOutputFilter <var>filtre</var>[;<var>filtre</var>...]</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>La directive <directive>SetOutputFilter</directive> permet de
définir les filtres par lesquels vont passer les réponses du serveur
avant d'être envoyées au client. Cette définition vient en ajout à
tout autre filtre défini en quelqu'endroit que ce soit, y compris
via la directive <directive
module="mod_mime">AddOutputFilter</directive>.</p>
<p>Par exemple, la configuration suivante va traiter tous les
côté serveur (SSI) :</p>
<example>
<indent>
SetOutputFilter INCLUDES<br />
</indent>
</Directory>
</example>
<p>Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être
séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans
lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>TimeOut</name>
<description>Temps pendant lequel le serveur va attendre certains
évènements avant de considérer qu'une requête a échoué</description>
<syntax>TimeOut <var>secondes</var></syntax>
<default>TimeOut 300</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>TimeOut</directive> permet de définir le
selon les circonstances :</p>
<ol>
<li>Lors de la lecture de données en provenance du client, le
temps maximum jusqu'à l'arrivée d'un paquet TCP si le tampon est
vide.</li>
<li>Lors de l'écriture de données destinées au client, le temps
maximum jusqu'à l'arrivée de l'accusé-réception d'un paquet si le
tampon d'envoi est plein.</li>
<li>Avec <module>mod_cgi</module>, le temps d'attente maximum des
sorties d'un script CGI.</li>
<li>Avec <module>mod_ext_filter</module>, le temps d'attente
maximum des sorties d'un processus de filtrage.</li>
<li>Avec <module>mod_proxy</module>, la valeur du délai par défaut
si <directive module="mod_proxy">ProxyTimeout</directive> n'est
pas défini.</li>
</ol>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>TraceEnable</name>
<description>Détermine le comportement des requêtes
<code>TRACE</code></description>
<syntax>TraceEnable <var>[on|off|extended]</var></syntax>
<default>TraceEnable on</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<compatibility>Disponible dans les versions 1.3.34, 2.0.55 et
supérieures du serveur HTTP Apache</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive l'emporte sur le comportement de
<code>TRACE</code> pour le noyau du serveur et
<module>mod_proxy</module>. La définition par défaut
<code>TraceEnable on</code> permet des requêtes <code>TRACE</code>
selon la RFC 2616, qui interdit d'ajouter tout corps à la requête.
La définition <code>TraceEnable off</code> indique au noyau du
serveur et à <module>mod_proxy</module> de retourner un code
d'erreur <code>405</code> (Méthode non autorisée) au client.</p>
<p>En fait, et à des fins de test et de diagnostic seulement, on
peut autoriser l'ajout d'un corps de requête à l'aide de la
définition non standard <code>TraceEnable extended</code>. Le noyau
du serveur (dans le cas d'un serveur d'origine) va limiter la taille
du corps de requête à 64k (plus 8k pour les en-têtes de
fractionnement si <code>Transfer-Encoding: chunked</code> est
utilisé). Le noyau du serveur va reproduire l'ensemble des en-têtes,
y compris les en-têtes de fractionnement avec le corps de la
réponse. Dans le cas d'un serveur mandataire, la taille du corps de
requête n'est pas limitée à 64k.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>UnDefine</name>
<description>Invalide la définition d'une variable</description>
<syntax>UnDefine <var>nom-variable</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>Annule l'effet d'une directive <directive
module="core">Define</directive> ou d'un argument <code>-D</code> de
<program>httpd</program> en invalidant l'existence de la variable
correspondante.</p>
<p>On peut utiliser cette directive pour inverser l'effet d'une
section <directive module="core" type="section">IfDefine</directive>
sans avoir à modifier les arguments <code>-D</code> dans les scripts
de démarrage.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>UseCanonicalName</name>
<description>Définit la manière dont le serveur détermine son propre nom
et son port</description>
<syntax>UseCanonicalName On|Off|DNS</syntax>
<default>UseCanonicalName Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Dans de nombreuses situations, Apache httpd doit construire une URL
<em>auto-identifiante</em> -- c'est à dire une URL qui fait
référence au serveur lui-même. Avec <code>UseCanonicalName
On</code>, Apache httpd va utiliser le nom d'hôte et le port spécifiés par
la directive <directive module="core">ServerName</directive> pour
construire le nom canonique du serveur. Ce nom est utilisé dans
toutes les URLs auto-identifiantes, et affecté aux variables
<code>SERVER_NAME</code> et <code>SERVER_PORT</code> dans les
programmes CGI.</p>
<p>Avec <code>UseCanonicalName Off</code>, Apache httpd va construire ses
URLs auto-identifiantes à l'aide du nom d'hôte et du port fournis
par le client, si ce dernier en a fourni un (dans la négative,
Apache utilisera le nom canonique, de la même manière que
ci-dessus). Ces valeurs sont les mêmes que celles qui sont utilisées
pour implémenter les <a
href="/vhosts/name-based.html">serveurs virtuels à base de
nom</a>, et sont disponibles avec les mêmes clients. De même, les
variables CGI <code>SERVER_NAME</code> et <code>SERVER_PORT</code>
seront affectées des valeurs fournies par le client.</p>
<p>Cette directive peut s'avérer utile, par exemple, sur un serveur
intranet auquel les utilisateurs se connectent en utilisant des noms
courts tels que <code>www</code>. Si les utilisateurs tapent un nom
court suivi d'une URL qui fait référence à un répertoire, comme
remarquerez qu'Apache httpd va les rediriger vers
l'authentification, ceci va obliger l'utilisateur à s'authentifier
deux fois (une première fois pour <code>www</code> et une seconde
href="http://httpd.apache.org/docs/misc/FAQ.html#prompted-twice">la
foire aux questions sur ce sujet pour plus d'informations</a>). Par
contre, si <directive>UseCanonicalName</directive> est définie à
<code>Off</code>, Apache httpd redirigera l'utilisateur vers
<p>Pour l'hébergement virtuel en masse à base d'adresse IP, on
utilise une troisième option, <code>UseCanonicalName
DNS</code>, pour supporter les clients anciens qui ne
fournissent pas d'en-tête <code>Host:</code>. Apache httpd effectue alors
une recherche DNS inverse sur l'adresse IP du serveur auquel le
client s'est connecté afin de construire ses URLs
auto-identifiantes.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Les programmes CGI risquent d'être perturbés par cette option
s'ils tiennent compte de la variable <code>SERVER_NAME</code>. Le
client est pratiquement libre de fournir la valeur qu'il veut comme
nom d'hôte. Mais si le programme CGI n'utilise
<code>SERVER_NAME</code> que pour construire des URLs
auto-identifiantes, il ne devrait pas y avoir de problème.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalPhysicalPort</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">ServerName</directive></seealso>
<seealso><directive module="mpm_common">Listen</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>UseCanonicalPhysicalPort</name>
<description>Définit la manière dont le serveur
détermine son propre port</description>
<syntax>UseCanonicalPhysicalPort On|Off</syntax>
<default>UseCanonicalPhysicalPort Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual
host</context>
<context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Dans de nombreuses situations, Apache httpd doit construire une URL
<em>auto-identifiante</em> -- c'est à dire une URL qui fait
référence au serveur lui-même. Avec <code>UseCanonicalPhysicalPort
On</code>, Apache httpd va fournir le numéro de port physique réel utilisé
par la requête en tant que port potentiel, pour construire le port
canonique afin que le serveur puisse alimenter la directive
<directive module="core">UseCanonicalName</directive>. Avec
<code>UseCanonicalPhysicalPort Off</code>, Apache httpd n'utilisera pas le
numéro de port physique réel, mais au contraire se référera aux
informations de configuration pour construire un numéro de port
valide.</p>
<note><title>Note</title>
<p>L'ordre dans lequel s'effectue la recherche quand on utilise le
port physique est le suivant :</p>
<dl>
<dt><code>UseCanonicalName On</code></dt>
<dd>
<ol>
<li>Port indiqué dans <directive module="core">Servername</directive></li>
<li>Port physique</li>
<li>Port par défaut</li>
</ol>
</dd>
<dt><code>UseCanonicalName Off | DNS</code></dt>
<dd>
<ol>
<li>Port spécifié dans l'en-tête <code>Host:</code></li>
<li>Port physique</li>
<li>Port spécifié par <directive module="core">Servername</directive></li>
<li>Port par défaut</li>
</ol>
</dd>
</dl>
<p>Avec <code>UseCanonicalPhysicalPort Off</code>, on reprend
l'ordre ci-dessus en supprimant "Port physique".</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalName</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">ServerName</directive></seealso>
<seealso><directive module="mpm_common">Listen</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>VirtualHost</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliquent qu'à un nom
d'hôte spécifique ou à une adresse IP</description>
<syntax><VirtualHost
<var>adresse IP</var>[:<var>port</var>] [<var>adresse
IP</var>[:<var>port</var>]] ...> ...
</VirtualHost></syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>Les balises <directive type="section">VirtualHost</directive> et
<code></VirtualHost></code> permettent de rassembler un groupe
de directives qui ne s'appliquent qu'à un serveur virtuel
particulier. Toute directive autorisée dans un contexte de serveur
virtuel peut être utilisée. Lorsque le serveur reçoit un requête
pour un document hébergé par un serveur virtuel particulier, il
applique les directives de configuration rassemblées dans la section
<directive type="section">VirtualHost</directive>. <var>adresse
IP</var> peut être une des entités suivantes, éventuellement suivies
d'un caractère ':' et d'un numéro de port (ou *) :</p>
<ul>
<li>L'adresse IP du serveur virtuel ;</li>
<li>Un nom de domaine entièrement qualifié correspondant à
l'adresse IP du serveur virtuel (non recommandé) ;</li>
<li>Le caractère <code>*</code>, qui agit comme un
caractère générique, et correspond à toute adresse IP.</li>
<li>La chaîne <code>_default_</code>, dont la signification est
identique à celle du caractère <code>*</code></li>
</ul>
<example><title>Exemple</title>
<VirtualHost 10.1.2.3:80><br />
<indent>
ServerAdmin webmaster@host.example.com<br />
ServerName host.example.com<br />
</indent>
</VirtualHost>
</example>
<p>Les adresses IPv6 doivent être entourées de crochets car dans le
cas contraire, un éventuel port optionnel ne pourrait pas être
déterminé. Voici un exemple de serveur virtuel avec adresse IPv6
:</p>
<example>
<VirtualHost [2001:db8::a00:20ff:fea7:ccea]:80><br />
<indent>
ServerAdmin webmaster@host.example.com<br />
ServerName host.example.com<br />
</indent>
</VirtualHost>
</example>
<p>Chaque serveur virtuel doit correspondre à une adresse IP, un
port ou un nom d'hôte spécifique ; dans le premier cas, le serveur
doit être configuré pour recevoir les paquets IP de plusieurs
adresses (si le serveur n'a qu'une interface réseau, on peut
utiliser à cet effet la commande <code>ifconfig alias</code> -- si
votre système d'exploitation le permet).</p>
<note><title>Note</title>
<p>L'utilisation de la directive <directive
type="section">VirtualHost</directive> n'affecte en rien les
adresses IP sur lesquelles Apache httpd est en écoute. Vous devez vous
assurer que les adresses des serveurs virtuels sont bien incluses
dans la liste des adresses précisées par la directive <directive
module="mpm_common">Listen</directive>.</p>
</note>
<p>Tout bloc <directive
type="section">VirtualHost</directive> doit comporter une directive
<directive module="core">ServerName</directive>. Dans le cas
contraire, le serveur virtuel héritera de la valeur de la directive
<directive module="core">ServerName</directive> issue de la
configuration du serveur principal.</p>
<p>A l'arrivée d'une requête, le serveur tente de la
faire prendre en compte par la section <directive
type="section">VirtualHost</directive> qui correspond le mieux en ne
caractères génériques l'emportent sur celles qui en contiennent. Si
trouvée, c'est la configuration du serveur "principal" qui sera
utilisée.</p>
<p>Si plusieurs serveurs virtuels correspondent du point de vue de
mieux du point de vue du nom d'hôte de la requête. Si aucune
correspondance du point de vue du nom d'hôte n'est trouvée, c'est le
utilisé. Par voie de conséquence, le premier serveur virtuel
<note type="warning"><title>Sécurité</title>
<p>Voir le document sur les <a
href="/misc/security_tips.html">conseils à propos de sécurité</a>
pour une description détaillée des raisons pour lesquelles la
sécurité de votre serveur pourrait être compromise, si le répertoire
contenant les fichiers journaux est inscriptible par tout autre
utilisateur que celui qui démarre le serveur.</p>
</note>
</usage>
du serveur HTTP Apache</a></seealso>
le serveur HTTP Apache</a></seealso>
qu'utilise le serveur HTTP Apache</a></seealso>
<Directory>, <Location> et <Files></a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
</modulesynopsis>